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Simple

Immobilité, silence, vide ; paix

Tu sais, on m’a dit que, derrière c’était mieux
Qu’il y avait au-delà, une plaine de fleurs bleu,
Qui apaisent les tourments, allonger et heureux,
Aux portes des grands vents, cacher sous l’épineux,
A la lumière entrante, nous restâmes silencieux,
Cette chaleur nous couvant, à se sentir précieux,
Je regarde mon périple, au filtre de cette voix,
J’apprécierais l’offrir, après le don du roi,
Mon seigneur m’a fait vice, je garderai la foie,
Apprécier tous ces films, simple comme l’est notre histoire.
La mienne m’a vu naître, bien après la misère.
Cette tornade m’est une brise, nul de vaincra mon choix,
Mon maître m’envoie le pire, en même temps qu’une loi,
La seule qui me laisse vivre, l’unique me donnant droit,
D’apprécier chaque lys, me confondre en chaque arbre.
Que ce pré soit fleuri, par mon immense joie,
Chaque insecte y habite, tous à l’abri du froid,
Tous les oiseaux y nichent, par une belle tornade,
Les taupes dans leurs galries, la vie dans chaque espace,
Que la montagne est belle, je suis un immortel,
Pourquoi les précipices, je préfère rester là,
Vivre avec l’harmonie, hakuna matata
De retour au pays, je dessinrai la carte,
Celle du dernier périple, avant de n’être que soi,
Chacun jouera son hymne, qui enlève sa paroi,
Une fois tous réuni, tous nos cœurs à l’ouvrage,
Dresser un grand massif, y planter notre atma,
Puis tous les accueillir, absorber leur magma,
En faire une grande frise, celle qui se souviendra,
De nos tourments futiles, à quoi bon être roi.

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