Le cahier rouge (1892)
#ÉcrivainsFrançais
L’autre soir, je voyais la petite… Rester, près de la lampe, en extas… Car elle avait tiré de son coffre… Ce jouet d’Allemagne appelé berge… Les moutons étaient gros comme la…
D’être ou de n’être pas je n’ai po… Mais, dans ce siècle vide, ennuyeu… Je suis comme un enfant volé par d… Qui chassa les oiseaux avec des sa… Et devint saltimbanque et joueur d…
J’ai fait ce rêve. J’étais mort. Une voix dit :—Ton âme impie, En un très-misérable fort, Va revivre afin qu’elle expie. Dans le bois qu’octobre jaunit
Lorsque tout douloureux regret fut… Et qu’elle eut bien perdu tout esp… Résignée, elle alla chercher dans… Le calme qui prépare à la vie éter… Le chapelet battant la jupe de fla…
Pleins de corbeaux et d’angélus, Les clochers dont le doigt de pier… Montrait sa route à la prière, N’avaient que cent mètres au plus. Des hommes hardis sont venus
Sur le balcon de fer du noir donjo… Monseigneur le dauphin Charles de… Dominant la Touraine immense d’un… Écoute dans le soir mourir le son… L’enfant captif envie, humble cœur…
L’espoir divin qu’à deux on parvie… Et qu’à deux on partage, L’espoir d’aimer longtemps, d’aime… Chaque jour davantage ; Le désir éternel, chimérique et to…
Après ces cinq longs mois que j’ai… J’interroge mon cœur ; il est rest… En Mai, dans la jeunesse exquise… J’ai souffert en songeant à ses be… Quand la nature, en Juin, de rose…
Paris, certes, est une merveille ; Mais, s’il pouvait avoir Vos yeux de diamant noir, Il serait un petit Marseille.
Au village, en juillet. Un soleil… Ses lunettes au nez, le vieux char… Répare, près du seuil, un timon de… Le curé tout à l’heure a traversé… Nu-tête. Les trois quarts ont son…
Ô rare fleur, ô fleur de luxe et d… Sur ta tige toujours dressée et tr… Le Velasquez eût mis à la main d’… Ton calice lamé d’argent, de pourp… Mais, détestant l’amour que ta spl…
Au Louvre, je vais voir ces délic… Qui montrent aux oisifs les riches… Je connais l’armement des vaisseau… Et la voilure des avisos-hirondell… J’aime cette flottille avec ses ba…
Le ciel flambe et la terre fume, La caille frémit dans le blé ; Et, par un spleen lourd accablé, Je dévore mon amertume. Sous l’implacable Thermidor
Le marchand de cercueils vient de… Et rabote en sifflant, les pieds d… L’année est bonne ; il n’a pas le… Et même il ne boit plus son gain t… Tout en jouant parmi les longues b…
Dans le faubourg qui monte au cime… Passant rêveur, j’ai souvent obser… Les croix de bois et les tombeaux… Attendant là qu’un nom y fût gravé… Tu m’es ravie, enfant, et la nuit…