Sonnets intimes et poèmes inédits (1911)
#ÉcrivainsFrançais
Mon rêve, par l’amour redevenu chr… T’évoque à ses côtés, ô doux ange… Divin et pur esprit, compagnon inv… Qui veilles sur cette âme innocent… N’est-ce pas, beau soldat des phal…
Sous le bandeau trop lourd pour so… Assise sur un trône aux longs ride… Où l’orgueil brodé d’or des blason… Couverte de lampas et d’antique de… Blanche aux longs cheveux noirs, a…
Tout vit, tout aime ! et moi, tris… Ainsi qu’un arbre mort sur le ciel… Je ne peux plus aimer, moi qui n’a… Et je viens de quitter sans regret… Je suis comme un malade aux penser…
Pâle sous la céruse et les cheveux… L’illustre premier rôle encor jeun… L’homme à femmes, malgré son âge a… Obtient, comme au beau temps, des… Et, depuis des milliers et des mil…
Vous aurez beau faire et beau dire… L’oubli me serait odieux ; Et je vois toujours son sourire Des adieux. Vous aurez beau dire et beau faire…
La douleur aiguise les sens, —Hélas ! ma mignonne est partie !— Et dans la nature je sens Une secrète sympathie. Je sens que les nids querelleurs
Enfant blonde aux doux yeux, ô ros… Qu’un jour j’ai rencontrée aux bor… Cygne pur émigré de ton climat de… Je t’ai vue et je t’aime ainsi qu’… Je t’aime et suis heureux comme si…
À la fin de juillet les villages s… Depuis longtemps déjà des nuages l… Menaçant d’un prochain orage à l’o… Conseillaient la récolte au labour… Donc voici la moisson, et bientôt…
Toi que j’ai vu pareil au chêne fo… Je te retrouve époux, je te retrou… Et sur ce front songeant à la mort… Jadis le pistolet pourtant s’est a… Tu ne peux pas l’avoir tout à fait…
Vous portez, mon bel officier, Avec une grâce parfaite, Votre sabre à garde d’acier ; Mais je songe à notre défaite. Cette pelisse de drap fin
Dans la plaine blonde et sous les… Pour mieux faire accueil au doux m… Nous irons chasser les choses ailé… Moi, la strophe, et toi, le papill… Et nous choisirons les routes tent…
A quoi pensez-vous, ô drapeaux De nos dernières citadelles, Vous qui comptez plus de corbeaux Dans notre ciel que d’hirondelles… A quoi penses-tu, laboureur,
Hélas ! la chimère s’envole Et l’espoir ne m’est plus permis ; Mais je défends qu’on me console. Ne me plaignez pas, mes amis. J’aime ma peine intérieure
Avez-vous quelque espoir dans la p… Mais on s’arme. Toujours l’homme,… Toujours le « væ victis » du Barb… Et la fraternité n’est qu’un fade… Sous la tunique sombre ou sous le…
L’homme, en manches de veste et, s… A cause du soleil, ayant mis son m… Tire gaillardement la petite voitu… Pour faire prendre l’air à sa prog… Deux bébés, l’un qui dort, l’autre…