Le cahier rouge (1892)
#ÉcrivainsFrançais
Quand ils vinrent louer deux chamb… Le portier, d’un coup d’œil plein… Comprit tout et conclut : – C’est… Le garçonnet, avec ses yeux intell… Était gai d’être en deuil, car sa…
Hélas ! la chimère s’envole Et l’espoir ne m’est plus permis ; Mais je défends qu’on me console. Ne me plaignez pas, mes amis. J’aime ma peine intérieure
Sur la plage élégante au sable de… Que frappent, réguliers et calmes,… Tels que des vers pompeux aux nobl… Les enfants des baigneurs oisifs,… Qui viennent des hôtels voisins et…
Ô rare fleur, ô fleur de luxe et d… Sur ta tige toujours dressée et tr… Le Velasquez eût mis à la main d’… Ton calice lamé d’argent, de pourp… Mais, détestant l’amour que ta spl…
Après avoir blanchi sous un grimoi… Près du creuset, bravant fagots et… Sans avoir trouvé l’or ni le basil… L’ancien souffleur mourait, pauvre… Mais, comme pour venger la foi cab…
C’est l’heure exquise et matinale Que rougit un soleil soudain. À travers la brume automnale Tombent les feuilles du jardin. Leur chute est lente. On peut les…
Tous les ducs morts sont là, gloir… Depuis Othon le Saint jusqu’à Jo… Et devant eux, riant son rire musi… L’enfant à soulever des armes s’év… Chaque armure, où l’aïeul se survi…
En Grèce, j’ai trouvé, parmi les… Et les lauriers profonds, dans un… Caché par les buissons les plus im… Un vieux temple de Pan, en ruine,… Pas un sentier ne mène à ces chose…
Quand de la divine enfant de Norv… Tout tremblant d’amour, j’osai m’a… Il tombait alors des flocons de ne… Comme un martinet revole au cloche… Quand je la revis, plein d’ardeurs…
Être un modeste croque-notes Donnant des leçons de hasard, Qui court Paris en grosses bottes… Mais qui comprend Gluck et Mozart… Avoir quelque part un vieux maître…
Un liseron, madame, aimait une fau… –Vous pardonnerez bien cette idée… Qu’une plante puisse être éprise d… Un liseron des bois, éclos près d’… Au fond du parc, au bout du vieux…
Devant la loterie éclatante, où le… Sont un sucre de pomme ou quelque… L’illustre Arpin, devant un publi… Manipule des poids de cinquante ki… Colossal, aux lueurs sanglantes de…
On jouait un opéra-bouffe. C’est le nom qu’on donne aujourd’h… Aux farces impures dont pouffe Notre siècle si fier de lui. On riait très fort. La machine
Paris, certes, est une merveille ; Mais, s’il pouvait avoir Vos yeux de diamant noir, Il serait un petit Marseille.
Du Volga sur leurs bidets grêles Les durs Baskirs vont arriver. Avril est la saison des grêles, Et les balles vont le prouver. Les neiges ont fini leurs fontes,