Les Poèmes de Provence (1874)
#ÉcrivainsFrançais
—« Je suis la petite Cigale Qu’un rayon de soleil régale Et qui meurt quand elle a chanté Tout l’été. « Tout l’été j’ai redit ma chanson…
Mon compagnon de jeux me disait qu… « Viens aux abeilles, viens ! » E… Nous allions, curieux et troublés,… Je vois encore le bois de pins qui… J’entends ses longs rameaux bercés…
Au versant d’un coteau, par-dessus… Tout le champ apparaît, et l’on ne… Tant les cyprès (dont bien des bas… Sont charmants, tant la joie éclat… Que ce soit là le sol où les morts…
Arles, tes Alyscamps sont pleins… C’est là que les amants aujourd’hu… L’éternité de leurs amours : Les sarcophages creux, aux deux bo… Sont leurs bancs familiers, et la…
La frégate retourne au port, voile… Et, pour mieux voir la côte aux fa… Je monte dans la hune où me suit u… La vergue tremble ; il court sur c… « J’y suis habitué, dit-il, mais p…
Novembre. Le vent d’Est pleure, e… S’amassent les brouillards tristes… Les oliviers sont noirs d’olives,… Des roseaux sur les bords du marai… Effrayant les gros becs à grand br…
Concert prodigieux des ondes et de… Long retentissement des flots sur… Majesté de la mer débordant de lum… Fourmillement profond d’ombres et… La mer, suprême tombe, est la sour…
De tout temps mes amours furent de… Je n’ai causé tout bas qu’aux nymp… Et, sur le bord des mers, ces sirè… Me font seules vibrer aux accords… Mon âme est fiancée à l’humble sol…
Oh ! le monde est à moi, puisque e… Figurez-vous ! un soir, plein d’un… Seul, mais seul malgré moi, malheu… Désespéré, songeant avec joie au l… Songeant avec frayeur, peut-être a…
Le printemps donne à tout la vie e… Chaque tige a sa fleur ; chaque fl… L’azur est souriant. La nature en… Met des trésors d’amour et de bonh… Dans les arbres, songeurs profonds…
Les soirs d’été, sous les mûriers… On reste après souper, l’air étant… Pour oublier l’ardeur et les trava… La fillette et le gars qui se parl… Assis auprès du seuil sur le vieux…
Lorsque j’étais enfant, j’ai fait… Comme tous mes égaux, l’école buis… Le maître m’attendait : j’étais da… Ou le long de l’étang, ou dans le… Temps perdu ? Non, gagné, car j’a…
Puisque la vérité sublime Vous embrase d’un saint désir Et vous pousse à combler l’abîme Que notre siècle doit franchir ; Puisque le beau nom de justice
Il pleut, nous pleurons,... Vive… Nous sommes le ciel, essayons de l… Nous sommes enfants, essayons de r… Le rire est toujours d’or... ou de… D’or ou de vermeil ! on se tient l…
Tu croîs dans ma Provence, ô divi… L’hiver, sur les coteaux que le fl… On abrite tes plants comme on cach… Tes tiges en avril jaillissent sur… Et quand les blés sont mûrs, aux m…