Les Poèmes de Provence (1874)
#ÉcrivainsFrançais
La nuit vient d’effacer les formes… Mon cœur, plein de cette ombre où… Soupire, tout chargé de tristesse… D’où vient ce triste espoir, nuits… Sous le ciel constellé le vent du…
« Monsieur Jean, vous lirez l’alp… J’entends encore ce mot qui faisai… J’avais six ans, j’aimais les beau… Mais suivre ces longs traits qui n… Ce n’était point ma joie et je ne…
Le Gapeau chantait une chanson fo… De joie et d’amours ; Son onde tordait sur l’arène molle Mille et un détours ; Et moi j’allais, triste, avec l’âm…
De tout temps mes amours furent de… Je n’ai causé tout bas qu’aux nymp… Et, sur le bord des mers, ces sirè… Me font seules vibrer aux accords… Mon âme est fiancée à l’humble sol…
La frégate retourne au port, voile… Et, pour mieux voir la côte aux fa… Je monte dans la hune où me suit u… La vergue tremble ; il court sur c… « J’y suis habitué, dit-il, mais p…
Ne pourrai-je saisir un espoir qui… Ni voir luire la foi dans la clart… Dis, ô joyeux soleil dont le rayon… Réponds, toi que je sens dans la l… Je ne sais si je crois en Dieu !…
Où va ce plongeur sublime, Intrépide en son travail ? Il va ravir à l’abîme Ses perles et son corail. Où va cet oiseau qui passe
La grappe belle et mûre et virgina… Que baisent seulement la rosée et… Garde sur sa peau rose un voile fr… Aux vapeurs d’un miroir qu’on tern… Pour délicatement qu’on le cueille…
Que dis-tu ? Que fais-tu là-bas,… Écris-moi plus souvent encore, je… Je suis dans un torrent de bruit.… Je veille, je dors mal ; j’écris,… Dans l’immense Paris, sans trêve…
« Connais-tu le pays où fleurit l’… Ainsi chante Mignon sous un ciel… Les yeux vers l’horizon immense. Elle voit en esprit ce que nomme s… Et quand le dernier mot se meurt,…
Puisque la vérité sublime Vous embrase d’un saint désir Et vous pousse à combler l’abîme Que notre siècle doit franchir ; Puisque le beau nom de justice
Tra la la la la lère ! Les arbres sont contents, Les flots dansent, la terre A tout au plus vingt ans. La nature palpite
Une forêt de pins s’étend dans la… Verticaux et serrés sur ce plan qu… Ils semblent une armée innombrable… Le regard qui les suit doit s’arrê… Car des milliers de troncs lui fon…
On a congé parfois dans ce Paris… Et l’on peut oublier le bruit, bro… L’incessant tourbillon, le travail… C’est quand on est malade et chez… Il faut, bon gré, malgré, songer à…
Oui, nous sommes les fiers, nous s… Le siècle nous a faits tristes, va… Condamnant sans pitié la peur et l… Nous plaignons les vivants sans gé… S’il tombe de nos yeux quelques va…