Poésies inédites (1860)
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Vous aviez mon coeur, Moi, j’avais le vôtre : Un coeur pour un coeur ; Bonheur pour bonheur ! Le vôtre est rendu,
Ils vont sans trêve ; ils vont sou… Les Fugitifs, chassés des anciens… Et toute la tribu, depuis des jour… Dans leur sillon fatal traîne ses… Ils vont, les derniers-nés des rac…
Douce Nuit, ton charme paisible Du malheureux suspend les pleurs ; Nul mortel n’est insensible À tes bienfaisantes erreurs. Souvent dans un cœur rebelle
Ah ! c… De pouvoir vivre ainsi loin de l’o… André Chénier. Malheur à moi ! je ne sais plus lu… Je ne suis plus le charme de ses y…
Quand l’amitié tremblante T’abandonna mon sort, Que ta main bienfaisante Me sauva de la mort, Pour la reconnaissance
Un étranger vint un jour au bocage… On célébrait la noce de Julien ; Je crus qu’Amour arrivait au vill… Et mon regard s’arrêta sur le sien… On l’entoura : moi, je restai muet…
Tu t’en vas ? Reste encore : Je te perds pour longtemps ! Et tu vois que l’aurore Luit depuis peu d’instants. Tantôt sur le rivage
Pour aller en Galice Expier mes amours, Demain, sous un cilice, J’éteindrai mes beaux jours. Ma fidèle servante,
Si ta vie obscure et charmée Coule à l’ombre de quelques fleurs… Âme orageuse mais calmée Dans ce rêve pur et sans pleurs, Sur les biens que le ciel te donne…
Quand je touche rêveuse à ces feui… D’où montent les parfums des divin… Prise par tout mon corps d’un long… Je m’incline, et j’écoute avec sai… Ô fièvre poétique ! ô sainte malad…
Pardonnez-moi, Seigneur, mon visa… Vous qui l’aviez formé de sourire… Mais sous le front joyeux vous avi… Et de vos dons, Seigneur, ce don… C’est le mois envié, c’est le meil…
Vous souvient-il de cette jeune am… Au regard tendre, au maintien sage… À peine, hélas ! au printemps de s… Son cœur sentit qu’il était fait p… Point de serment, point de vaine p…
Qu’est-ce donc qui me trouble, et… Je suis triste à la ville, et m’en… Les plaisirs de mon âge Ne peuvent me sauver de la longueu… Autrefois l’amitié, les charmes de…
« Oui, je le sais, voilà des fleur… Des vallons, des ruisseaux, des pr… Mais une onde plus pure et de plus… Enchantent ma pensée, et me coûten… Oui, je le vois, ces frais zéphyrs
Idole de ma vie, Mon tourment, mon plaisir, Dis-moi si ton envie S’accorde à mon désir ? Comme je t’aime en mes beaux jours…