" Poèmes saturniens (1866)"
#ÉcrivainsFrançais
Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur ? Ô bruit doux de la pluie
L’écartement des bras m’est cher,… Que l’écartement autre : Mer puissante et que belle et que… Quel appât est la vôtre ! Ô seins, mon grand orgueil, mon im…
Contrition parfaite, Les anges sont en fêtes Mieux d’un pêcheur contrit que d’u… Bon propos, la victoire Préparée et la gloire
Les plus belles voix De la Confrérie Célèbrent le mois Heureux de Marie. Ô les douces voix !
L’espoir luit comme un brin de pai… Que crains-tu de la guêpe ivre de… Vois, le soleil toujours poudroie… Que ne t’endormais-tu, le coude su… Pauvre âme pâle, au moins cette ea…
Nous sommes en des temps infâmes Où le mariage des âmes Doit sceller l’union des cœurs ; À cette heure d’affreux orages, Ce n’est pas trop de deux courages
Il est des jours– avez—vous remarq… Où l’on se sent plus léger qu’un o… Plus jeune qu’un enfant, et, vrai… Que la même gaieté d’un damoiseau. L’on se souvient sans bien se rapp…
Les morts que l’on fait saigner da… Se vengent toujours. Ils ont leur manière, et plaignez… Sous leurs grands coups sourds. Mieux vaut n’avoir jamais connu la…
Vous n’avez pas eu toute patience, Cela se comprend par malheur, de r… Vous êtes si jeune ! Et l’insouci… C’est le lot amer de l’âge céleste… Vous n’avez pas eu toute la douceu…
Le coucher d’un soleil de septembr… La plaine morne et l’âpre arête de… Et de la brume au loin l’installat… Le Guadarrama pousse entre les sa… Son flot hâtif qui va réfléchissan…
Désormais le Sage, puni Pour avoir trop aimé les choses, Rendu prudent à l’infini, Mais franc de scrupules moroses, Et d’ailleurs retournant au Dieu
Un cachot. Une femme à genoux, en… Une tête de mort est gisante par t… Et parle, d’un ton aigre et doulou… D’une lampe au plafond tombe un ra… « Dame Reine.—Encor toi, Satan !…
Le chagrin qui me tue est ironique… Le sarcasme au supplice, et ne tor… Franchement, mais picote avec un f… Et transforme en spectacle amusant… Et, sur la bière où gît mon rêve m…
Calmes dans le demi-jour Que les branches hautes font, Pénétrons bien notre amour De ce silence profond. Fondons nos âmes, nos coeurs
Vous fûtes conçue immaculée, Ainsi l’Église l’a constaté Pour faire notre âme consolée Et notre fois plus fort conseillée… Et notre esprit plus ferme et band…