"Poèmes saturniens (1866)"
#ÉcrivainsFrançais
Bien qu’elle soit ta meilleure ami… C’est farce ce que nous la trompon… Jusques à l’excès, sans penser mie À elle, tant nos instants sont bon… Nos instants sont bons !
En robe grise et verte avec des ru… Un jour de juin que j’étais soucie… Elle apparut souriante à mes yeux Qui l’admiraient sans redouter d’e… Elle alla, vint, revint, s’assit,…
Dans l’interminable Ennui de la plaine La neige incertaine Luit comme du sable. Le ciel est de cuivre
À grands plis sombres une ample ta… De haute lice, avec emphase descen… Le long des quatre murs immenses d… Mystérieux où l’ombre au luxe se m… Les meubles vieux, d’étoffe éclata…
Malheureux ! Tous les dons, la gl… Ton enfance chrétienne, une mère q… La force et la santé comme le pain… Cet avenir enfin, décrit dans le t… De ce passé plus clair que le jeu…
Comme la voix d’un mort qui chante… Du fond de sa fosse, Maîtresse, entends monter vers ton… Ma voix aigre et fausse. Ouvre ton âme et ton oreille au so…
Je crois ce que l’Église catholiqu… M’enseigna dès l’âge d’entendement… Que Dieu le Père est le fauteur u… Et le régulateur absolument De toute chose invisible et visibl…
Toutes deux regardaient s’enfuir l… L’une pâle aux cheveux de jais, et… Et rose, et leurs peignoirs légers… Vaguement serpentaient, nuages, au… Et toutes deux, avec des langueurs…
Vous reviendrez bientôt, les bras… Selon votre coutume, Ô Pères excellents qu’aujourd’hui… Pour comble d’amertume. Vous reviendrez, vieillards exquis…
« Tu m’ostines ! »—« Et je t’emmè… A la campagne. » Ainsi parlaient Deux amoureux dont s’éperlaient Plus d’un encor propos amène. Je crains fort que ces amoureux
Ce brouillard de Paris est fade, On dirait même qu’il est clair Au prix de cette promenade Que l’on appelle Leicester Square Mais le brouillard de Londres est
C’est la fête du blé, c’est la fêt… Aux chers lieux d’autrefois revus… Tout bruit, la nature et l’homme,… De lumière si blanc que les ombres… L’or des pailles s’effondre au vol…
Tu bois, c’est hideux ! presque au… Je bois, c’est honteux, presque pl… Ce n’est plus ce qu’on appelle une… Ah ! la femme, fol, fol est qui s’… Les hommes, bravo ! c’est fier et…
Le soleil, moins ardent, luit clai… Balancés par un vent automnal et b… Les rosiers du jardin s’inclinent… L’atmosphère ambiante a des baiser… La Nature a quitté pour cette foi…
Ah ! les oaristys ! les premières… L’or des cheveux, l’azur des yeux,… Et puis, parmi l’odeur des corps j… La spontanéité craintive des cares… Sont-elles assez loin toutes ces a…