"Poèmes saturniens (1866)"
#ÉcrivainsFrançais
Cuisses grosses mais fuselées. Tendres et fermes par dessous, Dessus d’un dur qui serait doux, Musculeuses et potelées, Cuisses si bonnes tant baisées
Quand tu me racontes les frasques De ta chienne de vie aussi, Mes pleurs tombent gros, lourds, a… Que des fontaines dans des vasques… Et mes longs soupirs condolents
Mais après les merveilles Qui n’ont pas de pareilles De l’épaule et du sein, Faut sur un autre mode Dresser une belle ode
Riche ventre qui n’a jamais porté, Seins opulents qui n’ont pas allai… Bras frais et gras, purs de tout s… Beau cou qui n’a plié que sous le… De lents baisers à tous les chers…
Le soldat qui sait bien et veut bi… Sera l’homme qu’il faut au Devoir… Le Devoir, qu’il combatte ou qu’i… Qu’il s’essore à la mort ou batte… Le Devoir, qu’il subisse (et l’ai…
La petite marquise Osine est tout… Elle pourrait aller grossir la rib… Des folles de Watteau sous leur c… Et de soleil, mais comme on dit, e… Parisienne en tout, spirituelle et…
Un grand sommeil noir Tombe sur ma vie : Dormez, tout espoir, Dormez, toute envie ! Je ne vois plus rien,
Opportet hæreses esse. Car il faut, en effet, encore, Que notre foi, donc, s’édulcore Opportet hæreses esse. Il fallait quelque humilité,
Vos narines qui vont en l’air, Non loin de vos beaux yeux quelcon… Sont mignonnes comme ces conques Du bord de mer de bains de mer ; Un sourire moins franc qu’aimable
Courtisane au sein dur, à l’oeil o… S’ouvrant avec lenteur comme celui… Ton grand torse reluit ainsi qu’un… Fleur grasse et riche, autour de t… Arôme, et la beauté sereine de ton…
(En lui envoyant une pensée.) Au temps où vous m’aimiez (bien sû… Vous m’envoyâtes, fraîche éclose, Une chère petite rose, Frais emblème, message pur.
La lune blanche Luit dans les bois ; De chaque branche Part une voix Sous la ramée...
Nous sommes les Ingénues Aux bandeaux plats, à l’œil bleu, Qui vivons, presque inconnues, Dans les romans qu’on lit peu. Nous allons entrelacées,
De toutes les douleurs douces Je compose mes magies ! Paul, les paupières rougies, Erre seul aux Pamplemousses. La Folle-par-amour chante
Les chères mains qui furent mienne… Toutes petites, toutes belles, Après ces méprises mortelles Et toutes ces choses païennes, Après les rades et les grèves,