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Bruits de nuit

Au moment où les chevaux passaient, la suspension trembla. Le plafond menaçait de se pencher à droite, contre nos têtes ; mais les fenêtres restaient d’aplomb avec le ciel, et l’on voyait le paysage nocturne.

Il n’y avait plus de hiboux dans les ruines, plus de rayon de lune parmi les arbres, mais une cheminée d’usine et—autour—des maisons dont les toits avaient l’air de grandir.

Et les chevaux—dont on entendait les pas précipités—transportaient dans la nuit complice des fourgons de mort en métal.

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