Prose
#ÉcrivainsFrançais
Autrefois ses mains faisaient des taches roses sur le linge éclatant qu’elle repassait. Mais dans la boutique où le poêle est trop rouge son sang s’est peu à peu évaporé. Elle devient d...
Entre le dos du livre et les feuil… S’ouvre l’antre limpide Où bouillonne l’écume Quand les rochers serrent les dent… Sur la langue de sable
Devant le bateau immobile Quelqu’un qui attend C’est le port qui bouge Il fait trop de vent le niveau de… tant la mer est lasse
La cloche qui sonne on ne l’entend… L’air est trouble Un bruit de pas glisse sur le pali… Personne n’entre Non personne ne veut entrer
A présent la ruelle est refermée par la lettre majeure de l’enseigne que le vent rabattait sans cesse contre l’arbre du coin de la forêt à vendre. Le vent en tourbillons aigris garnit l...
L’air sent la mer L’hiver a une pareille altitude m’… On ne sait où naissent les vents Ni quelle direction ils prennent La maison tangue comme un bateau
La cheminée garde le toit Gomme le sommet la montagne Le ciel passe derrière et le nuage… Contre l’œil qui regarde Minuit
Un arbre orienté vers le ciel Cette procession sombre On éclaire le monde avec des bougi… Tout se tient trop loin et dans l’… Un bruit de pas trouble la nuit
Le bidon de pétrole Et le bruit Celui qui le porte rit Une cigarette qui scintille Dans la nuit
Le vent trop fort ferme ma porte Emporte mon chapeau comme une feui… Tout a disparu dans la poussière Qui sait ce qu’il y a par derrière Un homme court sur l’horizon
Le soir Il y a des bras dans la rue qui s’… Des mains dans le jardin Des plaies qui saignent Il y a des murmures dans le vent
La clochette tinte la nuit sur le… Le troupeau, derrière, est silenci… En face, de larges plaques divisen… Et c’est la nuit, la vie ardente e… Tout ce monde inquiet descend la p…
Mec La face des têtes Idoles Dans un coin où passe une voiture Tout dort
L’éclair passe à travers la bague Le diamant reste à ton doigt La ligne sortait du coin le plus s… Celle qui était à son bras formée… La femme souriait
Un baiser de tes lèvres mortes et le départ de cette auberge où j’aurais tout seul passé ma vie. Pas de cour, tout de suite la route et les vieilles diligences persistant dans la poussi...