Prose
#ÉcrivainsFrançais
Je ne veux plus rien voir Tous les trains sont passés Un tourbillon de neige entoure la… Qui tombe Dans un fossé
Rien qui dépasse le niveau de la f… Tous les yeux se tournent vers ce… Il y a derrière le vieux qui fume…
Les yeux à peine ouverts La main sur l’autre rive Le ciel Et tout ce qui arrive La porte s’inclinait
Une tête penchée sous le poids des… Et les mains transpercées par des… Le front sanglant posé sur les nua… Les deux bras étendus pour barrer… Le monde est passé sous tes pieds
Le soir tombant dilatait les yeux… Nous étions tous les deux assis su… Derrière la ligne qui fermait la r… Et la ville, où est-elle la ville…
On a transformé le trottoir en vél… On ne voit pas ses mains et le gui… On a peur de le voir tomber et qu’…
La couleur que décompose la nuit La table où ils se sont assis Le verre en cheminée La lampe est un cœur qui se vide C’est une autre année
L’arbre du soir, Pabat-jour de la lampe et la clef du repos. Tout tremble quand la porte s’ouvre sans éveiller de bruit. Le rayon blanc traverse la fenêtre et inonde la table. Une main ...
L’élan L’arrêt la balance au bout du traj… Tout porte à faux les mots le drap… Il naît sous l’aile de papier l’être remue
Il faisait si chaud qu’il laissait… Il les laissait accrochés aux buis… Et, quand il fut nu, il s’approcha… Une honte immense s’empara de lui… Il était nu et comment ne pas atti…
Après cette scène où je me suis montré si éclatant de chasteté que peut-il advenir ? Où sont mes papiers et mon identité vieillie et la date de ma naissance imprécise ? Et, d’ailleurs, ...
Je vois celui qui parle dans l’omb… Et je pense Que sa parole monte au plafond ple… Que ses yeux servent de lampe à l’… l’air noir pour atteindre le ciel
La maison qui ne monte plus s’immobilise net dans le paysage. Mais le soir des lumières courent des fenêtres à travers les arbres. J’ai deviné ton regard qui transparaît sous tes paupiè...
C’est dans ce carré de ciel plus clair qu’on allumera les étoiles pour le feu d’artifice. Par-dessus la hauteur des arbres—des mouvements de vent, des bruits d’orage—des appels menaçant...
Le champ s’incline à la lumière Au bas du ciel bleu plus serein La route court sous la poussière Mais le soleil n’y est pour rien La voix qui monte est sans éclat