Du temps que la Nature en sa verv… Concevait chaque jour des enfants… J’eusse aimé vivre auprès d’une je… Comme aux pieds d’une reine un cha… J’eusse aimé voir son corps fleuri…
La diane chantait dans les cours d… Et le vent du matin soufflait sur… C’était l’heure où l’essaim des rê… Tord sur leurs oreillers les bruns… Où, comme un oeil sanglant qui pal…
Allons allons Pressons Allons allons Voyons pressons Il y a trop de voyageurs
Depuis qu’Amour cruel empoisonna Premièrement de son feu ma poitrin… Toujours brûlai de sa fureur divin… Qui un seul jour mon coeur n’aband… Quelque travail, dont assez me don…
Les ailes de la bruine virevoltent… Bec salé de poissons lumineux L’oiseau de pluie crie sa fougue a… Et apaise la faim de ses petits da… Les mains impénitentes de l’océan
Poème homo-érotique écrit et lu par Alain Cabello-Mosnier « Ici il s’agit d’un poème extrêmement inquiétant mais élégant sur l’homosexualité, la sodomie qui s’astreint à décrire le corp...
Sur une assiette bien ronde en por… une pomme pose Face à face avec elle un peintre de la réalité essaie vainement de peindre
Quand tu constates les ravages Du mal qu’autrefois tu m’as fait, Devant cette mer sans rivages, Tu sembles rester stupéfait. Et de tes paupières baissées,
Mon père, ce héros au sourire si d… Suivi d’un seul housard qu’il aima… Pour sa grande bravoure et pour sa… Parcourait à cheval, le soir d’une… Le champ couvert de morts sur qui…
Il fallait bien qu’un visage Réponde à tous les noms du monde.
Le porte-monnaie : Je suis d’une incontestable utilit… D’accord mais tout de même il faut… Que si je n’existais pas il faudra… Moi je me passe de commentaires
Salut ! bois couronnés d’un reste… Feuillages jaunissants sur les gaz… Salut, derniers beaux jours ! Le… Convient à la douleur et plaît à m… Je suis d’un pas rêveur le sentier…
Que ce soit dimanche ou lundi Soir ou matin minuit midi Dans l’enfer ou le paradis Les amours aux amours ressemblent C’était hier que je t’ai dit
Ô muse de mon coeur, amante des pa… Auras-tu, quand Janvier lâchera s… Durant les noirs ennuis des neigeu… Un tison pour chauffer tes deux pi… Ranimeras-tu donc tes épaules marb…
En quelque lieu qu’il aille, ou su… Sous un climat de flamme ou sous u… Serviteur de Jésus, courtisan de… Mendiant ténébreux ou Crésus ruti… Citadin, campagnard, vagabond, séd…
Rappelez-vous l’objet que nous vîm… Ce beau matin d’été si doux : Au détour d’un sentier une charogn… Sur un lit semé de cailloux, Les jambes en l’air, comme une fem…
Harpagon, qui veillait son père ag… Se dit, rêveur, devant ces lèvres… « Nous avons au grenier un nombre… Ce me semble, de vieilles planches… Célimène roucoule et dit : « Mon…
Ô longs désirs, ô espérances vaine… Tristes soupirs et larmes coutumiè… À engendrer de moi maintes rivière… Dont mes deux yeux sont sources et… Ô cruautés ô durtés inhumaines,
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan ! Au-dessus de l’île on voit des ois…
Si la plage planche, si L’ombre sur l’oeil s’use et pleure Si l’azur est larme, ainsi Au sel des dents pure affleure La vierge fumée ou l’air
Anne qui se mélange au drap pâle e… Des cheveux endormis sur ses yeux… Mire ses bras lointains tournés av… Sur la peau sans couleur du ventre… Elle vide, elle enfle d’ombre sa g…
La rue assourdissante autour de mo… Longue, mince, en grand deuil, dou… Une femme passa, d’une main fastue… Soulevant, balançant le feston et… Agile et noble, avec sa jambe de s…
La barque est sur le sable Le sable est sur la barque C’est un restant d’embarcation Un squelette Que le vent enlace
C est deux cent pages de Poésies… C est jamais sans ma plume bleue . Des mots calculés sur le journal… La fenêtre .. où vient de passer… Un peu de chaleur dans la pièce .
Vers la fin d’un discours extrêmem… le grand homme d’Etat trébuchant sur une belle phrase creuse tombe dedans et désemparé la bouche grande ouve…
A l’enterrement d’une feuille mort… Deux escargots s’en vont Ils ont la coquille noire Du crêpe autour des cornes Ils s’en vont dans le soir
Un cheval s’écroule au milieu d’un… Les feuilles tombent sur lui Notre amour frissonne Et le soleil aussi.
Je dis : tu n’auras qu’un poème Et voilà que j’en glisse deux L’un pour te répéter : « Je t’aim… L’autre : « Je suis ton amoureux…
Toi tu dors la nuit moi j’ai de l’… Tes yeux fermés ton grand corps al… c’est drôle mais ça me fait pleure… et soudain voilà que tu ris tu ris aux éclats en dormant
Comme les anges à l’oeil fauve, Je reviendrai dans ton alcôve Et vers toi glisserai sans bruit Avec les ombres de la nuit ; Et je te donnerai, ma brune,
C’était dans un quartier de la vil… Lumière Où il fait toujours noir où il n’y… Et l’hiver comme l’été là c’est to… Elle était dans l’escalier
Tant de forêts arrachées à la terr… et massacrées achevées rotativées Tant de forêts sacrifiées pour la…
J’ai longtemps habité sous de vast… Que les soleils marins teignaient… Et que leurs grands piliers, droit… Rendaient pareils, le soir, aux gr… Les houles, en roulant les images…
Chanson d’automne. Déjà plus d’une feuille sèche Parsème les gazons jaunis ; Soir et matin, la brise est fraîch… Hélas ! les beaux jours sont finis…
Demain, dès l’aube, à l’heure où b… Je partirai. Vois-tu, je sais que… J’irai par la forêt, j’irai par la… Je ne puis demeurer loin de toi pl… Je marcherai les yeux fixés sur me…
Pour l’enfant, amoureux de cartes… L’univers est égal à son vaste app… Ah ! que le monde est grand à la c… Aux yeux du souvenir que le monde… Un matin nous partons, le cerveau…
Tous les yeux d’une femme joués sur le même tableau Les traits de l’être aimé traqué par le destin sous la fleur immobile d’un sordide papier peint L’herbe blanche du meurtre dans une f...
Des draps blancs dans une armoire Des draps rouges dans un lit Un enfant dans sa mère Sa mère dans les douleurs Le père dans le couloir
La nuit se déboutonne Sort un sein Et allaite l’orage. L’orage repu Crie sa fougue
Je te l’ai dit pour les nuages Je te l’ai dit pour l’arbre de la… Pour chaque vague pour les oiseaux… Pour les cailloux du bruit Pour les mains familières
Le tour du monde était un bien pau… À côté du voyage où je pars avec t… Chaque jour je t’adore et mieux et… Où tu vis c’est mon toit.
De ce terrible paysage, Tel que jamais mortel n’en vit, Ce matin encore l’image, Vague et lointaine, me ravit. Le sommeil est plein de miracles !
Blanche fille aux cheveux roux, Dont la robe par ses trous Laisse voir la pauvreté Et la beauté, Pour moi, poète chétif,
il n’est pas question de livrer le… la vie-mort la mort-vie les souffleteurs de cr… été de nuit escamotés pour le rest… des chevaux qui n’ont laissé sur l…
L’homme pâle, le long des pelouses… Chemine, en habit noir, et le ciga… L’Homme pâle repense aux fleurs d… —Et parfois son oeil terne a des r… Car l’Empereur est soûl de ses vi…
Je n’aime plus la rue Saint-Martin Depuis qu’André Platard l’a quittée. Je n’aime plus la rue
Il ne reste de nous que des cendre… Mais il me semble, que le feu desc… De tes semblants et actions indéce… Tu as vu le brasier et l’a embrasé… Tu m’as enlacé même embrassé,
L’Amour est assis sur le crâne De l’Humanité, Et sur ce trône le profane, Au rire effronté, Souffle gaiement des bulles rondes
LUI.– Ta poitrine sur ma poitrin… Hein ? nous irions, Ayant de l’air plein la narine, Aux frais rayons Du bon matin bleu, qui vous baigne
Ange plein de gaieté, connaissez-v… La honte, les remords, les sanglot… Et les vagues terreurs de ces affr… Qui compriment le coeur comme un p… Ange plein de gaieté, connaissez-v…
Pouvons-nous étouffer le vieux, le… Qui vit, s’agite et se tortille Et se nourrit de nous comme le ver… Comme du chêne la chenille ? Pouvons-nous étouffer l’implacable…
Il se faut entraider, c’est la loi… L’Âne un jour pourtant s’en moqua… Et ne sais comme il y manqua ; Car il est bonne créature. Il allait par pays, accompagné du…
Sculpteur, cherche avec soin, en a… Un marbre sans défaut pour en fair… Cherche longtemps sa forme et n’y… D’amours mystérieux ni de divins c… Pas d’Héraklès vainqueur du monst…
La muse Poète, prends ton luth et me donne… La fleur de l’églantier sent ses b… Le printemps naît ce soir ; les ve… Et la bergeronnette, en attendant…
C’était peut-être la première fois qu’il voyait quelque chose de clair. Il se sentait accroché au dernier wagon du train de luxe pour quelque destination magnifique et regardait distrai...
David, le marbre est saint, le bro… Sous le bois, où grandit le tilleu… Où le chêne tressaille, où les ger… Comme une bouche ouverts, boivent… Sous le fleuve moiré qui, roulant…
De sa profonde mère, encor froide… Voici qu’au seuil battu de tempête… Amèrement vomie au soleil par la m… Se délivre des diamants de la tour… Son sourire se forme, et suit sur…
Enfant ! si j’étais roi, je donner… Et mon char, et mon sceptre, et mo… Et ma couronne d’or, et mes bains… Et mes flottes, à qui la mer ne pe… Pour un regard de vous !
Les cloîtres anciens sur leurs gra… Etalaient en tableaux la sainte V… Dont l’effet réchauffant les pieus… Tempérait la froideur de leur aust… En ces temps où du Christ floriss…
Je suis belle, ô mortels ! comme u… Et mon sein, où chacun s’est meurt… Est fait pour inspirer au poète un… Eternel et muet ainsi que la matiè… Je trône dans l’azur comme un sphi…