Rondeaux
#ÉcrivainsFrançais
Les fourriers d’Eté sont venus Pour appareiller son logis, Et ont fait tendre ses tapis, De fleurs et verdure tissus. En étendant tapis velus,
En yver, du feu, du feu ! Et en esté, boire, boire ! C’est de quoy on fait memoire, Quant on vient en aucun lieu. Ce n’est ne bourde, ne jeu,
Que nous en faisons De telles manières, Et douces et fières, Selon les saisons ! En champs ou maisons,
Le lendemain du premier jour de ma… Dedens mon lit ainsi que je dormoy… Au point du jour m’avint que je so… Que devant moy une fleur je veoye, Qui me disoit : « Amy, je me soul…
Je n’ay plus soif, tairie est la f… Bien eschauffé, sans le feu amoure… Je voy bien cler, ja ne fault qu’o… Folie et Sens me gouvernent tous… En Nonchaloir resveille sommeille…
En faictes vous doubte Que vostre ne soye ? Se Dieu me doint joye Au cueur, si suis toute. Rien ne m’en deboute,
Bien moustrez, Printemps gracieux… De quel mestier savez servir, Car Yver fait cueurs ennuieux, Et vous les faictes resjouir. Si tost comme il vous voit venir,
Dedans mon Livre de Pensée, J’ai trouvé écrivant mon cœur La vraie histoire de douleur, De larmes toute enluminée, En effaçant la très aimée
J’aime qui m’aime, autrement non ; Et non pourtant, je ne hais rien, Mais voudrait que tout fut bien, À l’ordonnance de Raison. Je parle trop, las ! se fait mon !
En songe, souhait et pensée, Vous vois chaque jour de semaine ; Combien qu’êtes de moi lointaine, Belle, très loyalement aimée. Pour ce qu’êtes le mieux parée
En acquittant nostre temps vers je… Le nouvel an et la saison jolie, Plains de plaisir et de toute lies… Qui chascun d’eulx chierement nous… Venuz sommes en ceste mommerie (1)…
Qui ? quoy ? comment ? a qui ? pou… Passez, presens ou avenir, Quant me viennent en souvenir, Mon cueur en penser n’est pas coy. Au fort, plus avant que ne doy
En regardant vers le païs de Fran… Un jour m’avint, a Dovre sur la m… Qu’il me souvint de la doulce plai… Que souloye oudit pays trouver ; Si commençay de cueur a souspirer,
Mon cueur m’a fait commandement De venir vers vostre jeunesse, Belle que j’ayme loyaument (1), Comme doy faire ma princesse. Se vous demandés Pourquoi esse ?
Ma seule amour, ma joye et ma mais… Puisqu’il me fault loing de vous d… Je n’ay plus riens, à me reconfort… Qu’un souvenir pour retenir lyesse… En allegant, par Espoir, ma destr…