N’y va pas tout est combiné d’avance le match est truqué et quand il apparaîtra sur le ring environné d’éclairs de magnésium
Sonnet. Le sol trempé se gerce aux froidur… La neige blanche essaime au loin s… Et met, au bord des toits et des c… Des coussinets de laine irisés de…
… Les plus sacrés, La Mort vient enlever le jeune ho… Et le Malheur s’approche comme un… Au milieu des jours de fête.
Ô courbes, méandre, Secrets du menteur, Est-il art plus tendre Que cette lenteur ? Je sais où je vais,
Ô cadavres, parlez ! quels sont vo… Quelles mains ont plongé ces style… Toi d’abord, que je vois dans cett… Ton nom ?—Religion.—Ton meurtrier… —Vous, vos noms ?—Probité, pudeur…
Le feu hantait nos jours et les ac… Son fer blessait le temps à chaque… Le vent heurtait la mort sur le to… Le froid ne cessait pas d’environn… Ce fut un bel été, fade, brisant e…
Ah ! qu’elle est belle !... qu’ell… Oh ! qu’il doit avoir de bonheur Celui qui respire près d’elle, Celui qui fait battre son cœur ! Et l’on m’a dit : « Non !... cett…
(Sur la mort d’Iris en 1654.) Parmi les doux transports d’une am… Je voyais près d’Iris couler mes… Iris que j’aime encore, et que j’a… Brûlait des mêmes feux dont je brû…
Azur ! c’est moi... Je viens des… Entendre l’onde se rompre aux degr… Et je revois les galères dans les… Ressuciter de l’ombre au fil des r… Mes solitaires mains appellent les…
Dans une chambre au sixième un coquillage est posé sur la tabl… soudain il se met à chanter L’homme est réveillé par le bruit… il voit le coquillage
Encore une fois sur le fleuve le remorqueur de l’aube a poussé son cri plonge sa grande main chaude dans le décolleté de la nuit et d’un coup lui arrache sa belle robe du soir les épouv...
C’est un vieux cimetière étroit, p… Où d’humbles croix de bois, lugubr… Se détachent en noir sur le vert d… Puis une église avec un auvent pou… Dont le petit clocher montrant le…
Vous avez empoigné les cries de la… Avec un tel poignet, qu’on vous eû… Et cet air de maîtrise et ce beau… Pour un jeune ruffian terrassant s… L’oeil clair et plein du feu de la…
Ainsi, quand Mazeppa, qui rugit e… A vu ses bras, ses pieds, ses flan… Tous ses membres liés Sur un fougueux cheval, nourri d’h… Qui fume, et fait jaillir le feu d…
En la forêt de Longue Attente Chevauchant par divers sentiers M’en vais, cette année présente, Au voyage de Desiriers. Devant sont allés mes fourriers
Imaginez Diane en galant équipage… Parcourant les forêts ou battant l… Cheveux et gorge au vent, s’enivra… Superbe et défiant les meilleurs c… Avez-vous vu Théroigne, amante du…
Il existe près des écluses Un bas quartier de bohémiens Dont la belle jeunesse s’use À démêler le tien du mien En bande on s’y rend en voiture,
Travaillez, prenez de la peine : C’est le fonds qui manque le moins… Un riche laboureur, sentant sa mor… Fit venir ses enfants, leur parla… « Gardez-vous, leur dit-il, de ven…
Le jeune homme dont l’oeil est bri… Le beau corps de vingt ans qui dev… Et qu’eût, le front cerclé de cuiv… Adoré, dans la Perse, un Génie in… Impétueux avec des douceurs virgin…
Dans les montagnes de Cachemire Vit le sultan de Salamandragore Le jour il fait tuer un tas de mon… Et quand vient le soir il s’endort Mais dans ses cauchemars les morts…
Il faut, autant qu’on peut, oblige… On a souvent besoin d’un plus peti… De cette vérité deux Fables feron… Tant la chose en preuves abonde. Entre les pattes d’un Lion
Cheveux noirs cheveux noirs caressés par les vagues cheveux noirs cheveux noirs décoiffés par le vent Le brouillard de septembre
Lorsque je vais m’asseoir à mon ba… Qu’il est tard, qu’il fait doux, q… Mon petit chien me garde avec soll… Tous les songes aimés dont mon cœu… Reviennent à la fois peupler ma so…
Fourmillante cité, cité pleine de… Où le spectre en plein jour raccro… Les mystères partout coulent comme… Dans les canaux étroits du colosse… Un matin, cependant que dans la tr…
Puisque mai tout en fleurs dans le… Viens ! ne te lasse pas de mêler à… La campagne, les bois, les ombrage… Les larges clairs de lune au bord… Le sentier qui finit où le chemin…
Ô frères ! tristes lys, je languis… Pour m’ètre désiré dans votre nudi… Et vers vous, Nymphe, Nymphe, ô… Je viens au pur silence offrir mes… Un grand calme m’écoute, où j’écou…
C’est le moment crépusculaire. J’admire, assis sous un portail, Ce reste de jour dont s’éclaire La dernière heure du travail. Dans les terres, de nuit baignées,
Autrefois, les ânes étaient tout à fait sauvages, c’est-à-dire qu’ils mangeaient quand ils avaient faim, qu’ils buvaient quand ils avaient soif et qu’ils couraient dans l’herbe quand ça...
Un volume de poésies dont toute l’édition s’épuise en quelques semaines, & qu’on est obligé de réimprimer, c’est un événement assez rare en librairie pour qu’on le remarque & que l’on c...
Vous n’avez réclamé ni gloire ni l… Ni l’orgue ni la prière aux agonis… Onze ans déjà que cela passe vite… Vous vous étiez servis simplement… La mort n’éblouit pas les yeux des…
Retournons à l’école, ô mon vieux… Homme d’ivoire et d’or, descends d… Où depuis deux mille ans tes vers… Il paraît, vois-tu bien, ces chose… Mais c’est la vérité selon monsieu…
Ce ne sont qu’horizons calmes et p… On voit sur les coteaux des chasse… Le reste du pays, sous le ciel gri… Est une plaine avec une église au… Un lierre monstrueux à tige arbore…
Je compare vos yeux à ces claires… Où les astres d’argent et les étoi… Font miroiter, la nuit, des flamme… Vienne à glisser le vent sur leur… Il faut que l’astre émigre et que…
Les amants des prostituées Sont heureux, dispos et repus ; Quant à moi, mes bras sont rompus Pour avoir étreint des nuées. C’est grâce aux astres nonpareils,
Mon bras pressait ta taille frêle Et souple comme le roseau ; Ton sein palpitait comme l’aile D’un jeune oiseau. Longtemps muets, nous contemplâmes
À la sœur d’Astrée. Printemps, fils du Soleil, que la… De la fertile humeur d’une douce r… Au milieu des œillets et des roses… Quand Flore entre ses bras nourri…
Je suis allée chercher mon tricot… m’a suivie le gris il ne se méfie pas comme le grand… Elle était toute petite aussi mais quelque chose en elle parlait…
Bierstube Magie allemande Et douces comme un lait d’amandes Mina Linda lèvres gourmandes Qui tant souhaitent d’être crues A fredonner tout bas s’obstinent
Dans le calme et le silence des ne… Mon esprit devient cristal Le bouillonnement du monde des idé… Je me suis simplement laissée trav… Dans l’eau cristal de mes pensées
Les muets sont des menteurs, parle… Je suis vraiment en colère de parl… Et ma parole Éveille des erreurs. Mon petit cœur.
Comme d’un cercueil vert en fer bl… De femme à cheveux bruns fortement… D’une vieille baignoire émerge, le… Avec des déficits assez mal ravaud… Puis le col gras et gris, les larg…
Voici que la saison décline, L’ombre grandit, l’azur décroît, Le vent fraîchit sur la colline, L’oiseau frissonne, l’herbe a froi… Août contre septembre lutte ;
Seigneur, quand froide est la prai… Quand dans les hameaux abattus, Les longs angelus se sont tus... Sur la nature défleurie Faites s’abattre des grands cieux
Quoique tes sourcils méchants Te donnent un air étrange Qui n’est pas celui d’un ange, Sorcière aux yeux alléchants, Je t’adore, ô ma frivole,
Je suis le poète Alain .. Le cob… Qui avait parcouru tant de chemins… J avais quitté la vallée du Lys… Pour le soleil et travailler sur… J avais traversé de nombreuses fro…
Qu’écrire ? Vierge encor la page… Prête à tout elle attend mon capri… La chantante élégie en mon cœur mu… Source qui débordait de la vasque… S’épanchait d’elle-même en vers do…
Yver, vous n’estes qu’un villain ! Esté est plaisant et gentil, En tesmoing de May et d’Avril Qui l’acompaignent soir et main (1… Esté revest champs, bois et fleurs…
Je dis : tu n’auras qu’un poème Et voilà que j’en glisse deux L’un pour te répéter : « Je t’aim… L’autre : « Je suis ton amoureux…
Las ! Mort, qui t’a fait si hardi… De prendre la noble Princesse Qui était mon confort, ma vie, Mon bien, mon plaisir, ma richesse… Puisque tu as pris ma maîtresse,
La chapelle de l’abbaye Avait été toute envahie D’un flot d’oisifs & de flâneurs ; Et sur le marbre blanc des dalles, Deux moines, traînant leurs sandal…
Les paupières des fleurs, de larme… Ces visages brumeux qui, le soir,… Dessinent les vapeurs qui vont se… Ces profils dont l’ébauche apparaî… Ces yeux mystérieux ouverts sur le…
Tout rayonne, tout luit, tout aime… Les oiseaux semblent d’air et de l… L’âme dans l’infini croit voir un… À quoi bon exiler, rois ? à quoi b… Proscrivez-vous l’été ? m’exilez-v…
Rien n’est jamais acquis à l’homme… Ni sa faiblesse ni son coeur Et q… Ouvrir ses bras son ombre est cell… Et quand il croit serrer son bonhe… Sa vie est un étrange et douloureu…
Vous je ne vous regarde pas ma vie non plus ne vous regarde pa… J’aime ce que j’aime et cela seul me regarde
(À une jeune étrangère.) Quand tes beaux pieds distraits er… Sur ce sable mouillé, frange d’or… Baisse-toi, mon amour, vers la blo… Que Vénus fait, dit-on, polir au…
Puisque j’ai mis ma lèvre à ta cou… Puisque j’ai dans tes mains posé m… Puisque j’ai respiré parfois la do… De ton âme, parfum dans l’ombre en… Puisqu’il me fut donné de t’entend…
Je suis belle, ô mortels ! comme u… Et mon sein, où chacun s’est meurt… Est fait pour inspirer au poète un… Eternel et muet ainsi que la matiè… Je trône dans l’azur comme un sphi…
Quand le ciel couleur d’une joue Laisse enfin les yeux le chérir Et qu’au point doré de périr Dans les roses le temps se joue, Devant le muet de plaisir
Cathédrale monstre ! Bâtie Contre le droit et le devoir ! Plan incliné. La sacristie, Glissante, devient l’abattoir. Ici les cierges, là les torches.
C est deux cent pages de Poésies… C est jamais sans ma plume bleue . Des mots calculés sur le journal… La fenêtre .. où vient de passer… Un peu de chaleur dans la pièce .