Je vis d’abord sur moi des fantôme… Traîner de longs habits ; Je ne sais si c’étaient des femmes… Leurs manteaux m’inondaient avec l… De nacre et de rubis.
Prestige, disais-tu, de notre lamp… Ces hôies de nos soirs. Ils tirent jusqu’à nous leurs barq… Ils connaisseni notre désir de l’é… La nuit parfaite dans le ciel cria…
Au musée de cire du Souvenir vous prenez la galerie des projets… le couloir des velléités l’escalier des faux désirs
Les amants des prostituées Sont heureux, dispos et repus ; Quant à moi, mes bras sont rompus Pour avoir étreint des nuées. C’est grâce aux astres nonpareils,
Elle a mis, depuis que je l’aime (Bien longtemps, peut-être toujour… Bien des robes, jamais la même ; Palmire a dû compter les jours. Mais, quand vous êtes revenue,
C’est le chapitre .. c’est le tex… La scène .. l épisode de la rue… Le poète Alain l avait écrit en 2… C’est l absence de la fortune . La galère .. quand tu n as plus d…
L’oiseau qui chante dans ma tête Et me répète que je t’aime Et me répète que tu m’aimes L’oiseau au fastidieux refrain Je le tuerai demain matin.
C est la palette des mots . C est un article sur la colonne du… Tu vois .. le sulbaterne est assis… Fumant sa cigarette en écoutant la… Le sarrois .. sur le point d appui…
Visa des visages vies dévisagées p… Il n’y a pas de miroir objectif pa… Ici but le mur où chacun se ressemble en particulier
Vous qui venez ici Dans une humble posture De vos flancs alourdis Décharger le fardeau Veuillez quand vous aurez
Certain roi qui régnait sur les ri… Et que l’on surnomma le sage, Non parce qu’il était prudent, Mais parce qu’il était savant, Alphonse, fut surtout un habile as…
Sur le balcon de fer du noir donjo… Monseigneur le dauphin Charles de… Dominant la Touraine immense d’un… Écoute dans le soir mourir le son… L’enfant captif envie, humble cœur…
Les bancs sont prisonniers Des chaînes d’or du mur Prisonniers des jardins où le sole… Près de la forêt vierge De la prairie étale
Sonnet. Tes yeux, impassibles sondeurs D’une mer polaire idéale, S’éclairent parfois des splendeurs Du rire, aurore boréale.
Vous je ne vous regarde pas ma vie non plus ne vous regarde pa… J’aime ce que j’aime et cela seul me regarde
Dans les caveaux d’insondable tris… Où le Destin m’a déjà relégué ; Où jamais n’entre un rayon rose et… Où, seul avec la Nuit, maussade h… Je suis comme un peintre qu’un Di…
Une esclave aux longs yeux chargés… Change l’eau de mes fleurs, plonge… Au lit mystérieux prodigue ses doi… Elle met une femme au milieu de ce… Qui, dans ma rêverie errant avec d…
(Sur sa comédie L’école des femme… En vain mille jaloux esprits, Molière, osent avec mépris Censurer ton plus bel ouvrage : Sa charmante naïveté
Dans la rue ce sont avec la couleu… ciel large et bas les pavés luisan… La rue est divisée en cadres blanc… marque son pas où la pluie joue au… les grosses gouttes de l’orage
Te voilà revenu, dans mes nuits ét… Bel ange aux yeux d’azur, aux paup… Amour, mon bien suprême, et que j’… J’ai cru, pendant trois ans, te va… Et toi, les yeux en pleurs, avec t…
Rondeau. Il est aisé de plaire à qui veut p… D’un ignorant un bavard écouté, D’un journaliste un rimailleur van… Sans nulle peine y trouvent leur a…
Le dos chargé de bois, et le corps… Un pauvre bûcheron, dans l’extrême… Marchait en haletant de peine et d… Enfin, las de souffrir, jetant là… Plutôt que de s’en voir accablé de…
J’imagine au Congrès ce message sur l’état de l… situation tragique, plus ne nous reste au sous-sol que… mais pour 55 ans de soufre et 20 a…
Mais enfin où sommes-nous Je lustre de deux doigts le poil d… Un griffon de transparence passe l… Au travers je ne reconnais pas le… Le soir tombe il est clair que nou…
En voyage, on s’arrête, on descend… Puis entre deux maisons on passe à… Des chevaux, de la route et des fo… L’oeil fatigué de voir et le corps… Et voici tout à coup, silencieuse…
Les corbeaux battent la campagne La nuit s’éteint Pour une tête qui s’éveille Les cheveux blancs le dernier rêve Les mains se font jour de leur san…
Le long des rues bruissantes, les… L’une d’elles un moment me tient s… René iMagritte. Mais ce que je contemple de loin e… Magritte extrêmement nuancé—avec l…
Dans un chemin montant, sablonneux… Et de tous les côtés au Soleil ex… Six forts chevaux tiraient un Coc… Femmes, Moine, vieillards, tout é… L’attelage suait, soufflait, était…
Sous le rapide vol du temps, Déjà le cercle de l’année Va se fermer dans peu d’instants ! Bientôt sa sœur nouvelle est née ! Devant nous s’ouvre l’avenir ;
Tout aussitôt que je commence à pr… Dans le mol lit le repos désiré, Mon triste esprit, hors de moi ret… S’en va vers toi incontinent se re… Lors m’est avis que dedans mon sei…
LUI.– Ta poitrine sur ma poitrin… Hein ? nous irions, Ayant de l’air plein la narine, Aux frais rayons Du bon matin bleu, qui vous baigne
Le Soleil, le foyer de tendresse… Verse l’amour brûlant à la terre r… Et, quand on est couché sur la val… Que la terre est nubile et déborde… Que son immense sein, soulevé par…
Salut ! bois couronnés d’un reste… Feuillages jaunissants sur les gaz… Salut, derniers beaux jours ! Le… Convient à la douleur et plaît à m… Je suis d’un pas rêveur le sentier…
Viens !—une flûte invisible Soupire dans les vergers.— La chanson la plus paisible Est la chanson des bergers. Le vent ride, sous l’yeuse,
C’était peut-être la première fois qu’il voyait quelque chose de clair. Il se sentait accroché au dernier wagon du train de luxe pour quelque destination magnifique et regardait distrai...
Sur la place taillée en mesquines… Square où tout est correct, les ar… Tous les bourgeois poussifs qu’étr… Portent, les jeudis soirs, leurs b… —L’orchestre militaire, au milieu…
Un miracle de sable fin Transperce les feuilles les fleurs Éclôt dans les fruits Et comble les ombres Tout est enfin divisé
Sa main tendue est une coquille où… Et l’eau sous la gouttière fait un bruit de métal Derrière le rideau une figure roug… Dans l’air blanc matinal
Dans ce récit je prétends faire vo… D’un certain sot la remontrance va… Un jeune enfant dans l’eau se lais… En badinant sur les bords de la S… Le Ciel permit qu’un saule se tro…
Comme en un préau d’hôpital de fou… Le monde anxieux s’empresse et s’a… Autour de mes yeux, poursuivant au… Le rêve que j’ai quand je pense à… Mais n’en pouvant plus, pourtant,…
Au coin de la rue sous le seul bec… Il fait sombre, plus loin, et la n…
Elle me dit, un soir, en souriant… —Ami, pourquoi contemplez—vous san… Le jour qui fuit, ou l’ombre qui s… Ou l’astre d’or qui monte à l’orie… Que font vos yeux là-haut ? je les…
Je dis : tu n’auras qu’un poème Et voilà que j’en glisse deux L’un pour te répéter : « Je t’aim… L’autre : « Je suis ton amoureux…
Pour l’enfant, amoureux de cartes… L’univers est égal à son vaste app… Ah ! que le monde est grand à la c… Aux yeux du souvenir que le monde… Un matin nous partons, le cerveau…
Donc c’est fait. Dût rugir de hon… Te voilà, nain immonde, accroupi s… Cette gloire est ton trou, ta baug… Toi qui n’as jamais pris la fortun… Te voilà presque assis sur ce haut…
Le voici l’agneau si doux Le vrai pain des anges Ou ciel il descend sur nous Dévorons-le tous ! Dieu de clémence odieux vainqueur…
Rien qui dépasse le niveau de la f… Tous les yeux se tournent vers ce… Il y a derrière le vieux qui fume…
Aujourd’hui, de même que l’aromancier, comme la seiche, déverse méthodiquement son encre pour se dissimuler, le peintre tachiste jette sur la toile, avec une désinvolture frénétiquement...
Les pieds dans l’eau, bien plus pe… Portant, pendue au col, sa boîte a… Sous l’arche du vieux pont sombre… Le pêcheur s’est tenu, tout le jou… Il ne voit ni le soir qui tombe, n…
Toi qui, comme un coup de couteau, Dans mon coeur plaintif es entrée… Toi qui, forte comme un troupeau De démons, vins, folle et parée, De mon esprit humilié
Dans les planches d’anatomie Qui traînent sur ces quais poudreu… Où maint livre cadavéreux Dort comme une antique momie, Dessins auxquels la gravité
Le toi… ANDRÉ CHÉNIER. Lorsque l’enfant paraît, le cercle… Applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille
Le carnaval s’en va, les roses von… Sur les flancs des coteaux déjà co… Cependant du plaisir la frileuse s… Sous ses grelots légers rit et vol… Tandis que, soulevant les voiles d…
La rosée la pluie la vague la barq… La reine servante Médieuse La perle la terre Perle refusée terre consentante
Puisque mai tout en fleurs dans le… Viens ! ne te lasse pas de mêler à… La campagne, les bois, les ombrage… Les larges clairs de lune au bord… Le sentier qui finit où le chemin…
La porte qui ne s’ouvre pas La main qui passe Au loin un verre qui se casse La lampe fume Les étincelles qui s’allument
Quelqu’un vient de partir Dans la chambre Il reste un soupir La vie déserte La rue
Les paupières des fleurs, de larme… Ces visages brumeux qui, le soir,… Dessinent les vapeurs qui vont se… Ces profils dont l’ébauche apparaî… Ces yeux mystérieux ouverts sur le…
De ce terrible paysage, Tel que jamais mortel n’en vit, Ce matin encore l’image, Vague et lointaine, me ravit. Le sommeil est plein de miracles !
Et ce soir-là, je ne sais, Ma douce, à quoi tu pensais, Toute triste, Et voilée en ta pâleur, Au bord de l’étang couleur