"Les contemplations (1856)" Mars 1842.
#ÉcrivainsFrançais
Vois, cette branche est rude, elle… Verse la pluie à flots sur son éco… Mais attends que l’hiver s’en aill… Une feuille percer ces noeuds si d… Et tu demanderas comment un bourge…
Jeanne a laissé de son jarret Tomber un joli ruban rose Qu’en vers on diviniserait, Qu’on baise simplement en prose. Comme femme elle met des bas,
N’ai-je pas pour toi, belle juive, Assez dépeuplé mon sérail ? Souffre qu’enfin le reste vive. Faut-il qu’un coup de hache suive Chaque coup de ton éventail ?
Parfois, lorsque tout dort, je m’a… Sous le dôme étoilé qui sur nos fr… J’écoute si d’en haut il tombe que… Et l’heure vainement me frappe de… Quand je contemple, ému, cette fêt…
Ô vous que votre âge défend, Riez ! tout vous caresse encore. Jouez ! chantez ! soyez l’enfant ! Soyez la fleur ; soyez l’aurore ! Quant au destin, n’y songez pas.
Au fond du parc qui se délabre, Vieux, désert, mais encor charmant Quand la lune, obscur candélabre, S’allume en son écroulement, Un moineau-franc, que rien ne gêne…
Dans l’alcôve sombre, Près d’un humble autel, L’enfant dort à l’ombre Du lit maternel. Tandis qu’il repose,
L’aube est moins claire, l’air moi… Le soir brumeux ternit les astres… Les longs jours sont passés ; les… Hélas ! voici déjà les arbres qui… Comme le temps s’en va d’un pas pr…
Je lisais. Que lisais-je ? Oh ! l… Le poème éternel !—La Bible ?—No… Platon, tous les matins, quand rev… Lisait les vers d’Homère, et moi… J’épelle les buissons, les brins d…
En ce temps-là, du ciel les portes… Du Saint des Saints ému les feux… Tous les cieux un moment brillèren… Et les élus voyaient, lumineuses p… Venir une jeune âme entre de jeune…
Chantez ! chantez ! jeune inspirée… La femme qui chante est sacrée Même aux jaloux, même aux pervers… La femme qui chante est bénie ! Sa beauté défend son génie.
Tout est lumière, tout est joie, L’araignée au pied diligent Attache aux tulipes de soie Ses rondes dentelles d’argent. La frissonnante libellule
Toute espérance, enfant, est un ro… Dieu dans ses mains tient nos jour… Il les dévide à son fatal fuseau, Puis le fil casse et notre joie en… Car dans tout berceau
Oh ! laissez-moi ! c’est l’heure o… Cache un front inégal sous un cerc… L’heure où l’astre géant rougit et… Le grand bois jaunissant dore seul… On dirait qu’en ces jours où l’aut…
Rire étant si jolie, C’est mal. Ô trahison D’inspirer la folie, En gardant la raison ! Rire étant si charmante !