Toute la lyre (1888 et 1893)
#ÉcrivainsFrançais
Cent mille hommes, criblés d’obus… Cent mille hommes, couchés sur un… Tombés pour leur pays par leur mor… Comme on tombe à Fleurus, comme o… Cent mille ardents soldats, héros…
Vieux lierre, frais gazon, herbe,… Église où l’esprit voit le Dieu qu… Mouches qui murmurez d’ineffables… À l’oreille du pâtre assoupi dans… Vents, flots, hymne orageux, choeu…
Mon vers, s’il faut te le redire, On veut te griser dans les bois. Les faunes ont caché ta lyre Et mis à sa place un hautbois. Va donc. La fête est commencée ;
Arbres de la forêt, vous connaisse… Au gré des envieux la foule loue e… Vous me connaissez, vous !—vous m’… Seul dans vos profondeurs, regarda… Vous le savez, la pierre où court…
Quand vous vous assemblez, bruyant… Pour aller le traquer jusqu’en sa… Vous excitant l’un l’autre, acharn… –Ne le sentez-vous pas ? – le peup… Qui rêvait à vos cris un dragon da…
Si vous continuez d’être ainsi tou… Dans notre air étouffant, Si je vous vois entrer dans mon om… Moi vieillard, vous enfant ; Si je vois de nos jours se confond…
Un grand houx, de forme incivile, Du haut de sa fauve beauté, Regardait mon habit de ville ; Il était fleuri, moi crotté ; J’étais crotté jusqu’à l’échine.
Une tempête Approchait, et je vis, en relevant… Un grand nuage obscur posé sur l’h… Aucun tonnerre encor ne grondait ;… Frissonnait près de moi ; les bran…
C’est l’être extrême. Dieu, c’est le jour sans borne et… Lui, l’incommensurable, il n’a poi… Il ne se venge pas, il ne pardonne… Son baiser éternel ignore la morsu…
Nous allions au verger cueillir de… Avec ses beaux bras blancs en marb… Elle montait dans l’arbre et courb… Les feuilles frissonnaient au vent… O Virgile, ondoyait dans l’ombre…
On y revient ; il faut y revenir m… Ce qu’on attaque en moi, c’est mon… Certes, on me laisserait en paix,… Si je ne contenais, atome de l’azu… Un peu du grand rayon dont notre é…
Puisque mai tout en fleurs dans le… Viens ! ne te lasse pas de mêler à… La campagne, les bois, les ombrage… Les larges clairs de lune au bord… Le sentier qui finit où le chemin…
Quand l’eunuque régnait à côté du… Quand Tibère, et Caïus, et Néron… Foulaient Rome, plus morte, hélas… Le poète saisit ces bourreaux sur… La muse entre deux vers, tout viva…
VII. Quand sur votre poitrine il jeta s… Ses rubans et sa croix, après cett… Et ce coup de lacet, Ô soldats dont l’Afrique avait hâl…
Ces hommes qui mourront, foule abj… Sont de la boue avant d’être de la… Oui, certes, ils passeront et mour… Leur vue à l’honnête homme inspire… Envieux, consumés de rages puérile…