Les chansons des rues et des bois (1865)
#ÉcrivainsFrançais
Lorsque j’étais encore un tout jeu… Et que j’allais entrer dans la lic… Sombre arène où plus d’un avant mo… L’âpre Muse aux regards mystérieu… —Tu pars ; mais quand le Cid se m…
Tu ne veux pas aimer, méchante ? Le printemps est triste, vois ; Entends-tu ce que l’oiseau chante Dans la sombre douceur des bois ? Sans l’amour rien ne reste d’Ève ;
On est Tibère, on est Judas, on e… Et l’on a Lambessa, n’ayant plus… On forge pour le peuple une chaîne… On exile, on proscrit le penseur l… Tout succombe. On comprime élans,…
Quand une lueur pâle à l’orient se… Quand la porte du jour, vague et p… Commence à s’entr’ouvrir et blanch… Comme l’espoir blanchit le seuil d… Se réveiller, c’est bien, et trava…
Cathédrale monstre ! Bâtie Contre le droit et le devoir ! Plan incliné. La sacristie, Glissante, devient l’abattoir. Ici les cierges, là les torches.
« Allah ! qui me rendra ma formida… Emirs, cavalerie au carnage animée… Et ma tente, et mon camp, éblouiss… Qui la nuit allumait tant de feux,… On eût dit que le ciel sur la coll…
Le poème éploré se lamente ; le dr… Souffre, et par vingt acteurs répa… Et la foule accoudée un moment s’a… Puis reprend : « Bah ! l’auteur e… Qui, sur de faux héros lançant de…
Si vous continuez d’être ainsi tou… Dans notre air étouffant, Si je vous vois entrer dans mon om… Moi vieillard, vous enfant ; Si je vois de nos jours se confond…
Voici juin. Le moineau raille Dans les champs les amoureux ; Le rossignol de muraille Chante dans son nid pierreux. Les herbes et les branchages,
Dans le parc froid et superbe, Rien de vivant ne venait ; On comptait les brins d’une herbe Comme les mots d’un sonnet. Plus de danse, plus de ronce ;
On dit :—Soyez prudents.—Puis vie… «—... Qui veut frapper Néron Rampe, et ne se fait pas précéder… Soufflant dans un clairon. « Souviens-toi d’Ettenheim et des…
Comme le matin rit sur les roses e… Oh ! les charmants petits amoureux… Ce n’est dans les jasmins, ce n’es… Qu’un éblouissement de folles aile… Qui vont, viennent, s’en vont, rev…
L’hirondelle au printemps cherche… Débris où n’est plus l’homme, où l… La fauvette en avril cherche, ô ma… La forêt sombre et fraîche et l’ép… La mousse, et, dans les noeuds des…
DAVID ! comme un grand roi qui p… Les états paternels provinces par… Dieu donne à chaque artiste un emp… Au poète le souffle épars dans l’u… La vie et la pensée et les foudres…
Ô cadavres, parlez ! quels sont vo… Quelles mains ont plongé ces style… Toi d’abord, que je vois dans cett… Ton nom ?—Religion.—Ton meurtrier… —Vous, vos noms ?—Probité, pudeur…