Les chansons des rues et des bois (1865)
#ÉcrivainsFrançais
Jeanne a laissé de son jarret Tomber un joli ruban rose Qu’en vers on diviniserait, Qu’on baise simplement en prose. Comme femme elle met des bas,
Un jour, maigre et sentant un roya… Un singe d’une peau de tigre se vê… Le tigre avait été méchant ; lui,… Il avait endossé le droit d’être f… Il se mit à grincer des dents, cri…
J’errais. Que de charmantes chose… Il avait plu ; j’étais crotté ; Mais puisque j’ai vu tant de roses… Je dois dire la vérité. J’arrivai tout près d’une église,
Il est des jours de brume et de lu… Où l’homme, que la vie à chaque in… Étudiant la plante, ou l’étoile, o… S’accoude au bord croulant du prob… Où le songeur, pareil aux antiques…
Voilà… Elle est morte, pour ainsi dire, q… Saint Augustin, Confessions.… J’ai des rêves de guerre en mon âm… J’aurais été soldat, si je n’étais…
L’âme a des étapes profondes. On se laisse d’abord charmer, Puis convaincre. Ce sont deux mon… Comprendre est au-delà d’aimer. Aimer, comprendre : c’est le faîte…
La conscience humaine est morte ;… Sur elle il s’accroupit ; ce cadav… Par moments, gai, vainqueur, la pr… Il se retourne et donne à la morte… La prostitution du juge est la res…
Ah ! vous voulez la lune ? Où ? d… Non ; dans le ciel. Eh bien, essa… Et c’est ainsi toujours. Chers pe… Par l’esprit de vouloir la lune, e… J’étends mes mains, tâchant de pre…
Voici ce qu’ont dit les prophètes, Aux jours où ces hommes pieux Voyaient en songe sur leurs têtes L’Esprit-Saint descendre des cieu… « Dès qu’un siècle, éteint pour le…
Matelots ! matelots ! vous déploie… Vous voguerez, joyeux parfois, mor… Et vous regarderez aux lueurs des… La rive, écueil ou port, selon le… Envieux, vous mordrez la base des…
L’épanouissement, c’est la loi du… Il a fait la beauté, l’amour et le… Il veut la fleur dans la broussail… Son âme immense, à qui l’aube sert… Vibre à l’anxiété du moindre mouch…
Quand l’empire romain tomba désesp… —Car, ô Rome, l’abîme où Carthage… Attendait que tu la suivisses !— Quand, n’ayant rien en lui de gran… Ce monde agonisa, triste, ayant ép…
Pour la France et la république, En Navarre nous nous battions. Là parfois la balle est oblique ; Tous les rocs sont des bastions. Notre chef, une barbe grise,
Mes fils, soyez contents ; l’honne… Et vous, mes deux amis, la gloire,… Couronne votre nom par l’affront d… Offrez aux juges vils, groupe abje… Toi, ta douceur intrépide,
C’est l’hiver. Ô villes folles, Dansez ! Dans le bal béant Tourbillonnent les paroles De la joie et du néant. L’homme flotte dans la voie