#ÉcrivainsFrançais
La branche– Poéme Poéme / Poémes d’Yves Bonnefoy Branche que je ramasse à l’orée de… Mais pour t’abandonner à la fin du… Cachée parmi des pierres, dans l’a…
Il a plu, cette nuit. Le chemin a l’odeur de l’herbe mou… Puis, à nouveau, la main de la cha… Sur notre épaule, comme Pour dire que le temps ne va rien…
On dit qu’un dieu chercha Sur les eaux closes Comme un rapace veut Sa proie lointaine Et d’un cri répété,
Es-tu gaie ou triste ? Ai-jc su jamais. Sauf que rien ne pèse Au cœur sans retour. Aucun pas d’oiseau
Es-tu vraiment morte ou joues-tu Encore à simuler la pâleur et le s… O toi passionnément au sommeil qui… Comme on ne sait que mourir ? Es-tu vraiment morte ou joues-tu
Étoiles transhumantes ; et le berg… Voûté sur le bonheur terrestre ; e… Comme ce cri d’insecte, irrégulier… Qu’un dieu pauvre façonne. Le silence
Ici, dans le lieu clair. Ce n’est plus l’aube, C’est déjà la journée aux dicibles… Des mirages d’un chant dans ton rê… Que ce scintillement de pierres à…
Quelle maison veux-tu dresser pour… Quelle écriture noire quand vient… J’ai reculé longtemps devant tes s… Tu m’as chassée de toute densité. Mais voici que la nuit incessante…
Le miroir et le fleuve en crue, ce… S’appelaient à travers la chambre,… Se trouvent et s’unissent dans l’o… Des meubles de la chambre descellé… Et nous étions deux pays de sommei…
Il s’agit bien de cet objet : tête de cheval plus grande que nature où s’incruste toute une ville, ses rues et ses remparts courant entre les yeux, épousant le méandre et rallongement d...
Dans ce rêve le fleuve encore : c’… Une eau serrée, violente, où des t… S’entrechoquent, dévient ; de tout… Des rivages stériles m’environnent… De grands oiseaux m’assaillent, av…
Cinq heures. Le sommeil est léger, en taches su… Le jour puise là-bas dans la coule… Ruisselante, du soir. Et c’est comme si l’âme se simplif…
La foudre– Poéme Poéme / Poémes d’Yves Bonnefoy Il a plu, cette nuit. Le chemin a l’odeur de l’herbe mou… Puis, à nouveau, la main de la cha…
C’est l’aube. Et cette lampe a-t-elle donc fini Ainsi sa tâche d’espérance, main p… Dans le miroir embué sur la fièvre De celui qui veillait, ne sachant…
Le feu hantait nos jours et les ac… Son fer blessait le temps à chaque… Le vent heurtait la mort sur le to… Le froid ne cessait pas d’environn… Ce fut un bel été, fade, brisant e…