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L’épaule

Ton épaule soit l’aube, ayant porté
Tout mon obscur déchirement de nuit
Et toute cette écume amére des images.
Tout ce haut rougeoiement d’un impossible été.
 
Ton corps voûte pour nous son heure respirante
Comme un pays plus clair sur nos ombres penché—
Longue soit la journée où glisse, miroitante.
L’eau d’un rêve à l’alîlux rapide, irrévélé.
 
O dans le bruissement du feuillage de l’arbre
Soit le masque aux yeux clos du rêve déposé !
J’entends déjà grandir le bruit d’un autre gave
Qui s’apaise, ou se perd, dans notre éternité.
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