#ÉcrivainsFrançais
La foudre– Poéme Poéme / Poémes d’Yves Bonnefoy Il a plu, cette nuit. Le chemin a l’odeur de l’herbe mou… Puis, à nouveau, la main de la cha…
Le ciel trop bas pour toi se déchi… Envahissaient l’espace de ton sang… Ainsi d’autres armées sont venues,… Cassandre, Et rien n’a pu survivre à leur emb…
Quelle maison veux-tu dresser pour… Quelle écriture noire quand vient… J’ai reculé longtemps devant tes s… Tu m’as chassée de toute densité. Mais voici que la nuit incessante…
Dragué fut le regard hors de cette… Immobilisées et séchées les mains. On a réconcilié la fièvre. On a dit au coeur D’être le cceur.
Mais nous aimons ces puits qui vei… Car nous nous demandons qui vient… Dans les herbes barrées de ronces,… Par ces sortes de dômes que font l… Au-dessus des buissons, là où comm…
Qu’une place soit faite à celui qu… Personnage ayant froid et privé de… Personnage tenté par le bruit d’un… Par le seuil éclairé d’une seule m… Et s’il reste recru d’angoisse et…
Je sors, Il y a des milliers de pierres dan… J’entends De toute part le bruit de la nuit… Est-il vrai, mes amis,
Le lit, la vitre auprès, la vallée… La magnifique rapidité de ces nuag… La griffe de la pluie sur la vitre… Comme si le néant paraphait le mon… Dans mon rêve d’hier
Cinq heures. Le sommeil est léger, en taches su… Le jour puise là-bas dans la coule… Ruisselante, du soir. Et c’est comme si l’âme se simplif…
Les étoiles voûtaient les murs du… Comme les fruits de l’arbre au-del… Du lieu mortel portaient dans l’éc… Comme une ombre d’étrave et comme… Etoiles et vous, craies d’un pur c…
Tu demandes le nom De cette maison basse délabrée. C’est Jean et Jeanne en un autre pays
Tu as été sculptée à une proue, Le temps t’a corrodée comme eût fa… Il a fermé tes yeux une nuit d’ora… Il a taché de sel ton sein presque… O sainte aux mains brûlées que rec…
Es-tu venu par besoin de ce lieu, De ce lieu seul, ravin, porte dres… Au-dessus du levant et du couchant Comme passe la barque d’un autre m… Entre, je te permets presque une h…
Es-tu gaie ou triste ? Ai-jc su jamais. Sauf que rien ne pèse Au cœur sans retour. Aucun pas d’oiseau
Ayant livré sa tête aux basses fla… De la mer, ayant perdu ses mains Dans son anxieuse profondeur, ayan… Aux matières de l’eau sa chevelure… Étant morte, puisque mourir est ce…