Le collier de griffes (posthume, 1908)
#ÉcrivainsFrançais
xx… Voici le matin ridicule Qui vient décolorer la nuit, Réveillant par son crépuscule Le chagrin, l’intrigue et le bruit…
Il a tout fait, tous les métiers.… Se passe loin du bruit, loin des c… Et des ambitions vaines du bouleva… Pour ce jour attendu, qui s’annonc… Les savants ont prédit, avant l’he…
Sonnet. Tes yeux, impassibles sondeurs D’une mer polaire idéale, S’éclairent parfois des splendeurs Du rire, aurore boréale.
Un immense désespoir Noir M’atteint Désormais, je ne pourrais M’égayer au rose et frais
Sonnet. Le russe est froid, presque cruel, L’allemand chuinte ses consonnes ; Italie, en vain tu résonnes De ton baiser perpétuel.
Sonnet. Les coquelicots noirs et les bleue… Dans le foin capiteux qui réjouit… La lettre jaunie où mon aïeul resp… À mon aïeule fit des serments sura…
À Adolphe Willette. Pour plus d’agilité, pour le loyal… Les témoins ont jugé qu’Elles se… Les causes du combat resteront inc… Les deux ont dit : « Motif tout i…
Sonnet. Ayant tout dit ayant donné toutes… Ayant tout remué, mers, monts, pla… Dans ses rimes d’airain éternellem… Ayant, toutes, subi les mortelles…
Le grand Lion est mort. Il reste… Les fouines, les chiens, les rats… Ces bêtes ne sont pas absolument i… Elles savent manger nos plus sales… Et peuvent nettoyer nos plus puant…
Le bleu matin Fait pâlir les étoiles. Dans l’air lointain La brume a mis ses voiles. C’est l’heure où vont,
Fiers sur nos chevaux, tribu souve… Poussons devant nous les troupeaux… Les bœufs mugissants. Que chacun… Enlacée à lui de ses beaux bras bl… L’amoureuse. Car la halte est pro…
Tu me fis d’imprévus et fantasques… Un soir que tu t’étais royalement… Haut coiffée, et ruban ponceau dan… Qui couronnaient ton front de leur… Tu m’avais dit « Je suis à toi si…
Tu m’as pris jeune, simple et beau… Joyeux de l’aurore nouvelle ; Mais tu m’as montré le tombeau Et tu m’as mangé la cervelle. Tu fleurais les meilleurs jasmins,
Sonnet. Quand sur vos cheveux blonds, et f… Vous mettez des rubans de velours… Je pense au tigre dont le pelage e… Fond roux, rayé de noir, splendeur…
Loin du bal, dans le parc humide Déjà fleurissaient les lilas ; Il m’a pressée entre ses bras. Qu’on est folle à l’âge timide ! Par un soir triomphal