Le collier de griffes (posthume, 1908)
#ÉcrivainsFrançais
À Démètre Perticari. Des parfums, des fleurs, des schal… Dans un château vaste. Des amants heureux sur tous les pa… Gens de haute caste.
Comme en un préau d’hôpital de fou… Le monde anxieux s’empresse et s’a… Autour de mes yeux, poursuivant au… Le rêve que j’ai quand je pense à… Mais n’en pouvant plus, pourtant,…
xx… Elle avait de beaux cheveux, blond… Comme une moisson d’août, si longs Qu’ils lui tombaient jusqu’aux tal… Elle avait une voix étrange,
Comme hier, vous avez les soupless… Des tigresses et des jaguars, Vos yeux dardent toujours sous leu… L’or acéré de leurs regards. Vos mains ont, comme hier, sous le…
Mes vers, sur les lames d’ivoire De votre carnet, font semblant D’imiter la floraison noire Des cheveux sur votre cou blanc. Il faudrait d’immortelles strophes
Sonnet. La robe de laine a des tons d’ivoi… Encadrant le buste, et puis, les g… Ornent le teint clair et les ligne… Le rire à qui tout sceptique doit…
Le bleu matin Fait pâlir les étoiles. Dans l’air lointain La brume a mis ses voiles. C’est l’heure où vont,
À Madame S. de F. À travers la forêt des spontanéité… Écartant les taillis, courant par… Et cherchant dans l’émoi des soifs… L’oubli des paradis pour un instan…
À Émile Wroblewski. Apportez-moi des fleurs odorantes, Pour me parer, compagnes errantes, Pour te charmer, ô mon bien-aimé. Déjà le vent s’élève embaumé.
À Madame M. Au milieu du sang, au milieu du fe… Votre âme limpide, ainsi qu’un cie… Répand sa rosée en fraîches parole… Sur nos cœurs troublés, mourantes…
Né dans quelque trou malsain D’Auvergne ou du Limousin, Il bêche d’abord la terre. Humble, sans désir, sans but ; C’est le modeste début
Tu m’as pris jeune, simple et beau… Joyeux de l’aurore nouvelle ; Mais tu m’as montré le tombeau Et tu m’as mangé la cervelle. Tu fleurais les meilleurs jasmins,
Les saphirs durs et froids, voilés… De l’orgueilleuse chair, ressemble… D’où jaillissent de bleus rayons s… Inquiétants éclairs d’un soir chau… Couvrant le front, comme au hasard…
Sonnet. Si mon âme claire s’éteint Comme une lampe sans pétrole, Si mon esprit, en haut, déteint Comme une guenille folle,
J’ai longtemps écouté tes doux chu… Muse ou démon des jours actuels.… Venez Nymphes, avec vos longues c… Chantez, rossignols morts jadis da… Parfums d’avant, parfums des là-ba…