Le cœur solitaire (1896)
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Charme indéfinissable et fin, le s… Se glisse, souffles, fleurs et voi… Comme sa paix se pose en baume sur… Comme son calme apprend aux âmes l… Il est profond, il est limpide, so…
Le vent est doux comme une main de… Le vent du soir qui coule dans mes… L’oiseau bleu s’envole et voile sa… Les lys royaux s’effeuillent dans… Au clavecin s’alanguissent les gam…
Nuit d’ombre, nuit tragique, ô nui… J’étouffe dans la chambre où mon â… Où je marche, depuis des heures, â… Sans pouvoir assourdir ni tromper… Et j’ouvre au large clair de lune…
La maison dort au cœur de quelque… Où des dames s’en vont, lasses de… S’assoupir en suivant l’office de… Ville où le rouet gris de l’ennui… Dans la cour un bassin où pleurent…
A Albert Samain Avec ses espaliers de luxure et de… Le jardin merveilleux où règne ton… Dans la grande lumière étage ses t… Et domine mon val aux vergers de s…
Lasse et les cils battants, heureu… Abandonne son corps au bras qui le… Ouvre à demi des yeux que le plais… Et frissonne en offrant sa jeune g… Aux baisers du héros qui tremble à…
La nuit répand sur le village Son ombre et sa tranquillité. L’âme inquiète du feuillage Soupire aux souffles de l’été. En face du jour qui s’achève
Le grain de blé qu’on va moudre co… Le vin se change au sang divin de… Le fruit tire son suc de la branch… La rose, vierge en pleurs, fléchit… Et le miel alourdit l’abeille susp…
La voix du soir est sainte et fort… Lourde de songe et de parfums, Et son flot d’ombre me rapporte La cendre des espoirs défunts. J’ai dit à l’amour qu’il s’en aill…
Ah ! comme tout est lourd, comme t… Comme ton cœur d’enfant prodigue b… Devant ces murs où tu laissas ta v… La vigne vierge rouge étreint les… Le seuil humide et froid est obscu…
L’ambre, le seigle mûr, le miel pl… Dont le gâteau ressemble aux grott… Comparés aux cheveux dont mon amie… N’offrent pas un éclat égal. Que mon amie heureuse auprès de mo…
Chansons, chansons, chansons, chan… Des larmes avec des baisers... Puis vient l’automne et nous passo… L’herbe des champs a bien passé. J’ai pleuré comme font les autres
Ce soir, sur le chemin sonore du c… Nous menons en rêvant notre amour… D’une obscure tiédeur sous le même… Ô crépuscule amer de novembre ! L’… Est soucieux comme un aïeul qu’on…
Écoute. Quelqu’un chante ou soupir… Un lied dont on ne sait s’il est t… Te dénonce l’éveil de l’homme inté… Ecoute, et que ta plume attentive… A recueillir l’écho de cette voix…
Devant le ciel de nacre et d’or d’… Nous accoudons, pensifs, après la… Notre langueur d’amants heureux à… Bientôt, comme un joyau candide, v… A l’occident la belle étoile de l’…