Le cœur solitaire (1896)
#ÉcrivainsFrançais
Avec le ciel doré, le vent, la voi… L’ombre qui redescend les collines… Qui redescend l’amour, j’écrirais… Pareils par la douleur aux soirs d… Ceux qui portent le poids d’un cœu…
Nuit d’ombre, nuit tragique, ô nui… J’étouffe dans la chambre où mon â… Où je marche, depuis des heures, â… Sans pouvoir assourdir ni tromper… Et j’ouvre au large clair de lune…
La pensée est la plus amère des ma… Tu formes tendrement son corps par… Tu puises pour prêter une âme à se… Dans toute ta douleur et toutes te… Tu la vêts de satins chatoyants, t…
Une flûte au son pur, je ne sais o… C’est dimanche. La ville est pais… Et l’âme à qui l’azur semble toujo… Bénit le soir tombant et la bonté… Pourtant cet air qui pleure au fon…
L’amour nous fait trembler comme u… Car chacun de nous deux a peur du… « Mon bien-aimé, dis-tu très bas,… Laisse... Ferme les yeux... Ne pa… Je te devine proche au feu de ton…
Encore un peu ta bouche en pleurs,… Tes mains contre mon cœur et ta vo… Demeure ainsi longtemps, délicieus… Auprès de moi, ma pauvre enfant, c… Les formes du jardin se fondent da…
Quand, au matin, je vois tes persi… Doucement comme des paupières, Et toi-même accoudée au balcon en… Rose blanche, les vieilles pierres… Mon âme livre alors ses ailes au b…
La mémoire de l’homme est une pier… Et le poète y rompt son outil et s… Sans qu’il ait pu graver de stroph… Dès ce temps à jamais d’un toujour… La vie est brève ; l’art est vain.…
Quel est ce lied qui fait son nid… Et qu’une femme au loin, délicate,… Ah ! quel lied monotone a crispé m… Au long des draps léchés de fla mm… Nulle ne berce mon chagrin et ne m…
Le soleil disparu rayonne sur la m… Le navire propage un remous d’émer… Le sable garde empreint le rampeme… Ève est nue, et derrière Ève le se… Déjà l’étoile errante éclaire d’au…
L’ambre, le seigle mûr, le miel pl… Dont le gâteau ressemble aux grott… Comparés aux cheveux dont mon amie… N’offrent pas un éclat égal. Que mon amie heureuse auprès de mo…
Taciturnes, le front baissé, nous… La mourante lueur du feu baigne le… Que notre main distraite a tracés… Son rouge éclat palpite au fond de… Nos visages, tes cils encore, puis…
Que la nuit m’enveloppe et dorlote… De toute sa bonté, de toute sa dou… Que les flocons légers de la neige… S’enroulent comme au noir rouet la… La chambre est une tendre aïeule q…
Dans la soudaine nuit d’une jarre… Plongé par des enfants cruels, ce… Regrettant le natal azur et la lum… Remplit d’un délicat bruit d’ailes… Ainsi, captive au creux d’une form…
L’hiver a, cette nuit, une odeur d… J’ai pour rêver ouvert ma fenêtre.… Le vent qui semble fuir sur un voi… Les pins murmurent, l’air embaume,… Le silence est une urne où tombe c…