Le cœur solitaire (1896)
#ÉcrivainsFrançais
Le soleil disparu rayonne sur la m… Le navire propage un remous d’émer… Le sable garde empreint le rampeme… Ève est nue, et derrière Ève le se… Déjà l’étoile errante éclaire d’au…
J’ai croisé sur la route où je vai… La Mort qui cheminait avec la Vol… L’une pour arme ayant sa faux inas… L’autre, sa nudité. Voyageur qui se traîne, ivre de la…
Ah ! ce bruit affreux de la vie ! Et que dormir serait meilleur Dans la terre où le caillou crie Sous la bêche du fossoyeur ! Le soleil a toute ma haine ;
Ce cœur plaintif, ce cœur d’automn… Qui veut l’aimer ? Ma belle enfant, on vous le donne Pour un baiser. Amusez-vous, car je vous vois
Deux papillons faisaient l’amour s… Voyant venir notre ombre ils s’enf… De la fleur, où leur couple aérien… Quand il descend du ciel de mai da… Un moment tu suivis des yeux leur…
J’imagine souvent ta maison ; je t… Usant dans le devoir une âme encor… Je reconnais ton bruit de pas j’en… Tendre et grave donner un ordre à… Ce soir, le jeune avril te gagne à…
Ah ! le navrant sourire où monte u… Et nos cœurs douloureux et lourds… Détourne ton visage et laisse-moi.… Le pauvre enfant blotti sur ton se… Dérobe-moi tes yeux : les suprêmes…
Ô mon ami, mon vieil ami, mon seul… D’entre tout ce passé déjà mort à… Rappelle-toi nos soirs de détresse… L’été, dans un jardin public baign… Après avoir de rue en rue longtemp…
Plutôt qu’un médiocre honneur, acc… Dieu juste, de mourir jeune encore… De volupté, d’orgueil puissant, av… Que j’aurais été grand si vous m’a… Car je songe, ce soir, hélas ! d’u…
Ce soir après la pluie est doux ;… Si doux qu’on en voudrait pleurer,… Qu’on fuit tout défaillant la péno… C’est un soir de septembre un peu… De dimanche, et c’est l’heure ou c…
Comme un roseau plaintif au bord d… Tu gémissais : « Ô le méchant seig… Pourquoi m’a-t-il trahie et se peu… Tué, lui qui m’aimait, Polonius m… Adieu donc, tendres jours de joie…
Soirs de stérilité qui font l’âme… Qu’une route où le vent de décembr… Soirs où sous la douleur âcre le c… Fait le cri d’une terre aride sous… On se sent seul, on se sent las, o…
L’hiver a, cette nuit, une odeur d… J’ai pour rêver ouvert ma fenêtre.… Le vent qui semble fuir sur un voi… Les pins murmurent, l’air embaume,… Le silence est une urne où tombe c…
Devant le ciel de nacre et d’or d’… Nous accoudons, pensifs, après la… Notre langueur d’amants heureux à… Bientôt, comme un joyau candide, v… A l’occident la belle étoile de l’…
Dans la soudaine nuit d’une jarre… Plongé par des enfants cruels, ce… Regrettant le natal azur et la lum… Remplit d’un délicat bruit d’ailes… Ainsi, captive au creux d’une form…