Le cœur solitaire (1896)
#ÉcrivainsFrançais
Je te vois anxieuse et belle de pâ… Le sang fiévreux afflue et palpite… Ferme les yeux, prends-moi plus pr… Et que ma chair se fonde à ta bonn… La force du désir gonfle ta gorge…
Aie une âme hautaine et sonore et… Tais-toi, mure ton seuil, car la l… Forge en sceptre l’or lourd et rou… Ferme ton cœur à la rumeur soûle d… Entends parmi le son des flûtes pu…
Quel est ce lied qui fait son nid… Et qu’une femme au loin, délicate,… Ah ! quel lied monotone a crispé m… Au long des draps léchés de fla mm… Nulle ne berce mon chagrin et ne m…
J’imagine souvent ta maison ; je t… Usant dans le devoir une âme encor… Je reconnais ton bruit de pas j’en… Tendre et grave donner un ordre à… Ce soir, le jeune avril te gagne à…
Saison fidèle aux cœurs qu’importu… Te voilà, chère Automne, encore d… La feuille quitte l’arbre, éclatan… Dans les forêts à jour. Les aboiements des chiens de chass…
Je t’apporte, buisson de roses fun… Ces vers, à toi déjà lointaine et… Ô douloureuse enfant qui passes da… Moi qui t’ai vue heureuse et belle… Ces vers, comme un bouquet de lys…
J’écris ; entre mon rêve et toi la… Nous écoutons, muets encore de vol… Voleter un phalène aveugle dans la… Ton visage pensif est rose de clar… Tu caresses les doigts que je te l…
Écoute. Quelqu’un chante ou soupir… Un lied dont on ne sait s’il est t… Te dénonce l’éveil de l’homme inté… Ecoute, et que ta plume attentive… A recueillir l’écho de cette voix…
J’ai croisé sur la route où je vai… La Mort qui cheminait avec la Vol… L’une pour arme ayant sa faux inas… L’autre, sa nudité. Voyageur qui se traîne, ivre de la…
Tu rangeais en chantant pour le re… Le pain blond, du laitage et le fr… Autour d’un rayon d’or formé par l… Et te voici qui viens tout près de… Il a plu ; l’air mouillé répand un…
Taciturnes, le front baissé, nous… La mourante lueur du feu baigne le… Que notre main distraite a tracés… Son rouge éclat palpite au fond de… Nos visages, tes cils encore, puis…
Souffrir infiniment, souffrir, sou… Pour que le soc tranchant et fort… Ouvre à fond ce coteau de vigne de… Et qu’au prochain automne on venda… Souffrir ? Je ne sais plus souffr…
Le jour blanc se levait à peine su… Des gouttes d’eau tintaient à mon… Je m’accoudai, tremblant de fièvre… De l’océan obscur et rauque et de… Sépulcre cimenté de plomb blême et…
A Albert Samain Avec ses espaliers de luxure et de… Le jardin merveilleux où règne ton… Dans la grande lumière étage ses t… Et domine mon val aux vergers de s…
Soirs de stérilité qui font l’âme… Qu’une route où le vent de décembr… Soirs où sous la douleur âcre le c… Fait le cri d’une terre aride sous… On se sent seul, on se sent las, o…