Le cœur solitaire (1896)
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Ô poète inquiet du monde, qui médi… Opposant un front ferme aux grands… Souviens-toi que l’amour, docile a… Ne descend pas deux fois dans la m… Un soir tu reviendras, sentant qu’…
Un soir, au temps du sombre équino… Où la mer forcenée et redoublant d… Se cambre et bat d’un lourd bélier… Nous étions dans un lieu qui domin… Heure trouble, entre l’ombre et le…
Ô jeunesse, fervent et clair foyer… Tu fais au ciel l’aveu sonore de t… Et ta flamme, luttant d’éclat avec… Aux quatre vents, pareille à la C… Mais tu n’as pas plus tôt brillé d…
Je t’apporte, buisson de roses fun… Ces vers, à toi déjà lointaine et… Ô douloureuse enfant qui passes da… Moi qui t’ai vue heureuse et belle… Ces vers, comme un bouquet de lys…
La mémoire de l’homme est une pier… Et le poète y rompt son outil et s… Sans qu’il ait pu graver de stroph… Dès ce temps à jamais d’un toujour… La vie est brève ; l’art est vain.…
Ma plume, cette nuit de doute et d… Pèse âmes doigts tremblants comme… Manquerai-je au destin que vous m’… Ou mon nom vivra-t-il entre les no… Seigneur ? Interrogez mon œuvre e…
Je vais sur la pelouse humide de r… D’un pas léger, les yeux riants, l… De tendresse, de joie indicible et… Le jour descend en moi comme un ba… Me pénètre et m’enlève à la terre.…
L’hiver a, cette nuit, une odeur d… J’ai pour rêver ouvert ma fenêtre.… Le vent qui semble fuir sur un voi… Les pins murmurent, l’air embaume,… Le silence est une urne où tombe c…
La chanson de la Bien-Aimée, Comme un trille d’oiseau siffleur, Monte dans la nuit parfumée. L’entendez-vous sous la ramée, A travers les pommiers en fleur,
Taciturnes, le front baissé, nous… La mourante lueur du feu baigne le… Que notre main distraite a tracés… Son rouge éclat palpite au fond de… Nos visages, tes cils encore, puis…
Ô veille de Toussaint et dernier s… Le ciel est une ruche où bourdonne… Et le soleil pâlit sur le jardin d… De même, à l’occident large et pur… Dans un suprême adieu d’amour je d…
Vous, le charme et l’honneur de mo… Enfant qui secouez dans les herbes… Pour en faire tomber des bêtes de… Le parasol blanc des ciguës ; Vous qui vivez, naïf et frais, tou…
Ah ! Seigneur, Dieu des cœurs rob… Quel est ce temps de doute où l’ho… Ses croyances, l’amour et le rêve… Il est tard ; que faut-il aimer, q… Vacillants et plaintifs comme un p…
Ma douce enfant, ma pauvre enfant,… Pense à Dieu, pense à notre amour… Les yeux, souris, et vois, d’un ba… Mes cils mouillés répondre à ton s… Dis-moi : Je t’aime, encore. Je t…
Devant le ciel de nacre et d’or d’… Nous accoudons, pensifs, après la… Notre langueur d’amants heureux à… Bientôt, comme un joyau candide, v… A l’occident la belle étoile de l’…