Sonnets intimes et poèmes inédits (1911)
#ÉcrivainsFrançais
Bonjour, lecteurs. On me propose Et j’accepte, – oh ! les étourdis… De vous parler tous les lundis Et même pas toujours en prose. La causerie est cependant
Tout vit, tout aime ! et moi, tris… Ainsi qu’un arbre mort sur le ciel… Je ne peux plus aimer, moi qui n’a… Et je viens de quitter sans regret… Je suis comme un malade aux penser…
Hélas ! la chimère s’envole Et l’espoir ne m’est plus permis ; Mais je défends qu’on me console. Ne me plaignez pas, mes amis. J’aime ma peine intérieure
Hier, j’ai surpris l’aurore à son… Quand le nid est muet encore sur l… Là-haut, le sombre azur. Plus bas… Enfin, à l’horizon, un flamboiemen… Bleu, blanc, rouge !—Le ciel, à n…
L’aube est bien tardive à naître, Il a gelé cette nuit ; Et déjà sous ta fenêtre Mon fol amour m’a conduit. Je tremble, mais moins encore
Centenaires, la chaîne à la patte,… Somptueux, ils sont là, du matin j… Et piétinent, d’un air important,… En rabâchant tout bas leurs étrang… Ce ne sont pas ceux-là qui pourrai…
Par une nuit d’orage et sous un ci… Parfois le paysan qui sort d’une v… Aperçoit au détour de la route mou… Un feu follet énorme et fixe comme… S’il s’avance, domptant son effroi…
Ce n’est pas qu’elle fût bien bell… Mais nous avions tous deux vingt a… Et ce jour-là, – je me rappelle, – Était un matin de printemps. Ce n’est pas qu’elle eût l’air bie…
Las des pédants de Salamanque Et de l’école aux noirs gradins, Je vais me faire saltimbanque Et vivre avec les baladins. Que je dorme entre quatre toiles,
Dans les nuits d’automne, errant p… Je regarde au ciel avec mon désir, Car si, dans le temps qu’une étoil… On forme un souhait, il doit s’acc… Enfant, mes souhaits sont toujours…
Dans le salon bourgeois où je l’ai… Ses yeux doux et craintifs, son fr… M’attirèrent d’abord vers elle, et… Que d’un mari brutal elle était sé… Elle venait encor chez ces anciens…
Le salon s’ouvre sur le parc Où les grands arbres, d’un vert so… Unissent leurs rameaux en arc Sur les gazons qu’ils baignent d’o… Si je me retourne soudain
L’immense ennui, ce fils bâtard de… En maître est installé dans mon âm… Et moins que la vieillesse affreus… Cette âme de trente ans a gardé de… J’en atteste ces yeux éteints, cet…
Bien souvent vous lisez un fait di… Qui traverse l’esprit sans y jeter… C’est la mort du chauffeur broyé s… Du sauveteur noyé dans les eaux d’… Du pompier dévoré par un gouffre i…
Lorsqu’un homme n’a pas d’amour, Rien du printemps ne l’intéresse ; Il voit même sans allégresse, Hirondelles, votre retour ; Et, devant vos troupes légères