Sonnets intimes et poèmes inédits (1911)
#ÉcrivainsFrançais
Vous portez, mon bel officier, Avec une grâce parfaite, Votre sabre à garde d’acier ; Mais je songe à notre défaite. Cette pelisse de drap fin
Je vois fleurir, assis à ma fenêtr… L’humble lilas de mon petit jardin… Et son subtil arome qui pénètre Vient jusqu’à moi dans le vent du… Mais je suis plein d’une colère in…
Avez-vous quelque espoir dans la p… Mais on s’arme. Toujours l’homme,… Toujours le « væ victis » du Barb… Et la fraternité n’est qu’un fade… Sous la tunique sombre ou sous le…
Avis aux amateurs de la gaîté fran… Le printemps fait neiger, dans le… Les fleurs des marronniers sur les… Et la fosse commune est pleine de… Le liseron grimpeur fleurit les cr…
Bonjour, lecteurs. On me propose Et j’accepte, – oh ! les étourdis… De vous parler tous les lundis Et même pas toujours en prose. La causerie est cependant
Quand de la divine enfant de Norv… Tout tremblant d’amour, j’osai m’a… Il tombait alors des flocons de ne… Comme un martinet revole au cloche… Quand je la revis, plein d’ardeurs…
Après ces cinq longs mois que j’ai… J’interroge mon cœur ; il est rest… En Mai, dans la jeunesse exquise… J’ai souffert en songeant à ses be… Quand la nature, en Juin, de rose…
Pleins de corbeaux et d’angélus, Les clochers dont le doigt de pier… Montrait sa route à la prière, N’avaient que cent mètres au plus. Des hommes hardis sont venus
Du Volga sur leurs bidets grêles Les durs Baskirs vont arriver. Avril est la saison des grêles, Et les balles vont le prouver. Les neiges ont fini leurs fontes,
En mai, par une pure et chaude apr… Je cheminais au bord d doux fleuve… Où se réfléchissait la fuite d’un… Je suivais lentement le chemin de… Tout en fleurs, qui descend en pen…
J’ai quitté la mère patrie Pour voir, par un minuit bien clai… Le ciel refléter dans la mer Sa merveilleuse orfèvrerie. Hélas ! aux côtes d’Algérie,
Frissonnant jusque dans la moelle, Pelé, funèbre et moribond, Le vieux singe, près de son poêle, Tousse en râlant et se morfond. Composant, malgré sa détresse,
Je suis ton vieux parent et je sai… Je te vis naître, Annette, et je… Te voilà mariée, et l’on va te cue… Rose qui parfumas longtemps la for… Je connais ton cœur droit, ta bont…
On jouait un opéra-bouffe. C’est le nom qu’on donne aujourd’h… Aux farces impures dont pouffe Notre siècle si fier de lui. On riait très fort. La machine
Quand ils vinrent louer deux chamb… Le portier, d’un coup d’œil plein… Comprit tout et conclut : – C’est… Le garçonnet, avec ses yeux intell… Était gai d’être en deuil, car sa…