Sonnets intimes et poèmes inédits (1911)
#ÉcrivainsFrançais
A quoi pensez-vous, ô drapeaux De nos dernières citadelles, Vous qui comptez plus de corbeaux Dans notre ciel que d’hirondelles… A quoi penses-tu, laboureur,
Si je gravais des vers sur ton soc… Certes, j’exalterais tes combats g… Ô monstre colossal, qui, seul vict… Seul peux montrer les crocs et fro… Je dirais qu’on t’a vu, jusqu’à l’…
Elle était orpheline et servait da… Saint-Martin et Saint-Jean d’été… Où les gros métayers, au chef-lieu… Disputant et frappant à terre du b… Viennent, pour la saison, louer de…
Je suis ton vieux parent et je sai… Je te vis naître, Annette, et je… Te voilà mariée, et l’on va te cue… Rose qui parfumas longtemps la for… Je connais ton cœur droit, ta bont…
Être un modeste croque-notes Donnant des leçons de hasard, Qui court Paris en grosses bottes… Mais qui comprend Gluck et Mozart… Avoir quelque part un vieux maître…
Parfois un caprice te prend, Méchante amie, et tu me boudes, Et sur le balcon tu t’accoudes Malgré l’eau qui tombe à torrent. Mais, vois-tu ! Mars, avec ses gr…
Chère âme, si l’on voit que vous p… Le chagrin du poète exilé qui vous… On raillera ma peine et l’on vous… Que l’amour fait souffrir, mais qu… Ainsi qu’un mutilé qui survit aux…
Tout vit, tout aime ! et moi, tris… Ainsi qu’un arbre mort sur le ciel… Je ne peux plus aimer, moi qui n’a… Et je viens de quitter sans regret… Je suis comme un malade aux penser…
Quand vous me montrez une rose Qui s’épanouit sous l’azur, Pourquoi suis-je alors plus morose… Quand vous me montrez une rose, C’est que je pense à son front pur…
Je vois fleurir, assis à ma fenêtr… L’humble lilas de mon petit jardin… Et son subtil arome qui pénètre Vient jusqu’à moi dans le vent du… Mais je suis plein d’une colère in…
En vain je cherche un mot charmant… Un mot qui réunisse en sa simplici… Votre blanche jeunesse et votre pu… Aucun ne me contente et ne m’en se… Il en est de bien doux pourtant qu…
Vous portez, mon bel officier, Avec une grâce parfaite, Votre sabre à garde d’acier ; Mais je songe à notre défaite. Cette pelisse de drap fin
À la fin de juillet les villages s… Depuis longtemps déjà des nuages l… Menaçant d’un prochain orage à l’o… Conseillaient la récolte au labour… Donc voici la moisson, et bientôt…
Sous les pleurs du jet d’eau qui b… Armide étreint les flancs du héros… Près d’Ares, qui de sang ruissell… Mêle ses fins cheveux aux crins ru… Donc, ô femme, toujours ton capric…
Quand ils vinrent louer deux chamb… Le portier, d’un coup d’œil plein… Comprit tout et conclut : – C’est… Le garçonnet, avec ses yeux intell… Était gai d’être en deuil, car sa…