Sonnets intimes et poèmes inédits (1911)
#ÉcrivainsFrançais
Ô rare fleur, ô fleur de luxe et d… Sur ta tige toujours dressée et tr… Le Velasquez eût mis à la main d’… Ton calice lamé d’argent, de pourp… Mais, détestant l’amour que ta spl…
Dans le faubourg qui monte au cime… Passant rêveur, j’ai souvent obser… Les croix de bois et les tombeaux… Attendant là qu’un nom y fût gravé… Tu m’es ravie, enfant, et la nuit…
Sur la route en linceul changée Par deux longs mois de vent du nor… La petite passe, chargée De son lourd fagot de bois mort. Comme l’horizon s’illumine
C’est l’heure exquise et matinale Que rougit un soleil soudain. À travers la brume automnale Tombent les feuilles du jardin. Leur chute est lente. On peut les…
Pâle sous la céruse et les cheveux… L’illustre premier rôle encor jeun… L’homme à femmes, malgré son âge a… Obtient, comme au beau temps, des… Et, depuis des milliers et des mil…
Enfant blonde aux doux yeux, ô ros… Qu’un jour j’ai rencontrée aux bor… Cygne pur émigré de ton climat de… Je t’ai vue et je t’aime ainsi qu’… Je t’aime et suis heureux comme si…
Bonjour, lecteurs. On me propose Et j’accepte, – oh ! les étourdis… De vous parler tous les lundis Et même pas toujours en prose. La causerie est cependant
Hélas ! dis-tu, la froide neige Recouvre le sol et les eaux ; Si le bon Dieu ne les protège, Le printemps n’aura plus d’oiseaux… Rassure-toi, tendre peureuse ;
Ô siècle ! ceux qui sont trop gran… Et tes deux meilleurs fils échoués… Y vivent, sans se plaindre et sans… Seuls avec leur passé, leur génie… L’Histoire, un jour, voyant se dr…
Vous aurez beau faire et beau dire… L’oubli me serait odieux ; Et je vois toujours son sourire Des adieux. Vous aurez beau dire et beau faire…
L’immense ennui, ce fils bâtard de… En maître est installé dans mon âm… Et moins que la vieillesse affreus… Cette âme de trente ans a gardé de… J’en atteste ces yeux éteints, cet…
Les deux petites sont en deuil ; Et la plus grande, – c’est la mère… A conduit l’autre jusqu’au seuil Qui mène à l’école primaire. Elle inspecte, dans le panier,
Ô poète trop prompt à te laisser c… Si cette douce enfant devait t’êtr… Et si ce cœur en qui tout le tien… Ne pouvait pas pour toi frémir et… N’importe ! ses yeux seuls ont su…
C’était un tout petit épicier de… Et sa boutique sombre, aux volets… Exhalait une odeur fade sur le tro… On le voyait debout derrière son c… En tablier, cassant du sucre avec…
Sous l’œil de la louve d’airain, Ne t’endors pas indifférente. Ranime la flamme mourante, Vestale, songe au feu divin. Car, s’il devait s’éteindre enfin,