#ÉcrivainsFrançais
Dans cet étrange faubourg en pleine ville où le plus obscur travail s’exécute, personne n’est jamais venu voir. Seul dans la nuit, dans la boue où tremblent des lumières rouges ou verte...
Un profil immortel sur le fronton A Bornéo ou au delà Les rivières sont gelées Les animaux courent sur la piste
Une première fois sa canne tombe e… La jambe droite s’écarte de la lig… Son temps se passe à déjouer la st… C’était peut-être un roi, déguisé…
La foule descendait plus vite et en criant. Ils venaient tous du fond, de derrière les arbres, de derrière le bois du cadre, de la maison. Chaque visage blanc avait un regard animé—et s...
Le cavalier mourant levait pourtan… Les étoiles le fusillaient La haie du rêve noir est encore tr… Nous ne sortirons pas du sort des… Mais on peut voir déjà ce qui se p…
Les débris culbutés dans le coin Il ne reste plus rien Les murs et le triangle Pourtant L’espoir qui nous soutient
Il sait à peine d’où tu viens Malgré la ride qui te marque Malgré ces traces sur tes joues Et les mouvements de tes mains Il ne veut pas que tu t’en ailles
Les voiles blancs s’effacent décou… L’eau s’agite dans les ornières Derrière le bois les champs et la… Les cheminées jouent au ballon dès… Le soleil monte et redescend
Quel monde La foule descend des toits où bril… C’est une illumination de fête Les arbres sont des lustres morts Quelques figures de connaissance
La cloche vide Les oiseaux morts Dans la maison où tout s’endort Neuf heures La terre se tient immobile
Par le tuyau du ciel ouvert le ven… Un nuage affolé poursuit son ombre… Et sur le hâle du plafond Une ligne blanche Plus large
Au matin qui se lève derrière le toit, à l’abri du pont, au coin des cyprès qui dépassent le mur, un coq a chanté. Dans le clocher qui déchire l’air de sa pointe brillante les notes son...
Dans la rue glissante il n’y avait d’autre bruit que celui de l’eau coulant dans les fossés bordés. Les glaces ne reflétaient plus aucune image. La nuit rampait au fond s’éclairant aux ...
Il fait plus noir Les yeux se ferment La prairie se dressait plus claire Dans l’air il y avait un mouchoir Et tu faisais des signes
Autrefois ses mains faisaient des taches roses sur le linge éclatant qu’elle repassait. Mais dans la boutique où le poêle est trop rouge son sang s’est peu à peu évaporé. Elle devient d...