Sur la lande et dans les taillis, Cueillez l’ajonc et la bruyère, Doux compagnons à l’âme fière, Ô jeunes gens de mon pays ! * * * * * *
Derrière le miroir, ce démon aux a… Dans ce discret asile où l’éléganc… Ces roses, ces bijoux, tout ici vo… A ne pas trop vous plaire aux orne… Apprenez le danger des colliers, d…
Contrerime XLIV. Vous qui retournez du Cathai Par les Messageries, Quand vous berçaient à leurs féeri… L’opium ou le thé,
train d’okapis facile aux pleurs l… fouille dans le cheveu des pierres… mille morsures de diamants mille l… fièvre entrelacs d’archet caché à… chatouillant l’ombre des songes pl…
Comme je fus toujours un loyal ser… À mon maître j’ai dit : « L’homme… Qui laboure pour toi le flanc de l… Ne gagne pas l’argent promis à son… L’homme, affaibli par le travail e…
C’est un autre orage sans toi Mon esprit se décline en nuances d… gris comme le ciel, comme les toit… vert comme les plantes en ont le f… bleu comme mes yeux et comme certa…
Sonnet. Ceux qui ne sont pas nés, les peup… Entendent vaguement, comme de sour… Les grands coups de marteaux et le… Et tous les battements des pieds s…
Reliées par la mer On se rencontre très petites Puis sur les vagues on erre Cherchant notre pépite Tu es attirée par les phares
Blason de coups sur le corps brisé… matin premier des neiges aujourd’hui très informe quand tou… nuits Paul
Ce Chasteau-neuf, ce nouvel edifi… Tout enrichy de marbre et de porph… Qu’Amour bastit chasteau de son e… Où tout le Ciel a mis son artific… Est un rempart, un fort contre le…
Grand Dieu ! qui fais briller sur… Ton trône glorieux, Et d’une blancheur vive à la pourp… Peins le cintre des Cieux : Par toi roule à nos yeux sur un ch…
DIX fois qu’on attaque là-dedans,… Il faut y aller une fois de plus ?… Une cigarette d’abord. Un coup de… Y en a trop sur leurs jambes encor… À la tienne, vieux frère ! Qu’est-…
J’ai l’âme, pour un lit, de regret… Que nul homme jamais ne fera que j… De la chambre amoureuse, encore mo… Où je vis ma maîtresse, au mois de… Un somme languissant la tenait mi-…
Les vrais voleurs professionnels d… vérité et prétendent être des homm… Les pensées de regret viennent tar… le cours de la vie. La sagesse de la vie nous guide lo…
Pour M. le duc de Bellegarde, à u… s’était imaginé qu’il était amoure… 1606. Philis, qui me voit le teint blême… Les sens ravis hors de moi-même,
Au vieux roi de Thulé sa maîtress… Avait fait en mourant don d’une co… Unique souvenir qu’elle lui laissa… Cher et dernier trésor. Dans ce vase, présent d’une main a…
Dans le ciel clair rayé par l’hiro… Le matin qui fleurit comme un divi… Parfume la feuillée étincelante et… Où les nids amoureux, palpitants,… A la cime des bois chantent à plei…
Si tu savais encor te lever de bon… On irait jusqu’au bois, où, dans c… Poursuivant la rainette, un jour,… Tremblante, tes pieds nus ont leur… Déjà le rossignol a tari sa chanso…
Déjà j’ai vu le verger Se parer de fleurs nouvelles ; Le Zéphyr, toujours léger, Déjà folâtre autour d’elles. L’hiver fuit ; tout va changer,
Chandelier toujours sans chandelle Mais qu’il y faudrait trop de suif… Atricaille à revendre au Juif Et qui fais peur à l’hirondelle : Qu’Eiffel ait trouvé ton schéma
ELLE Là-bas, elle va...à la dérive déversant de partout ses charmes et le mystère que seulement elle p… déchiffrer avec sa sa danse de gaz…
C’est l’empereur Napoléon, Un nouveau César, nous dit-on, Qui rassembla ses capitaines : —Allez là-bas Jusqu’à ces montagnes hautaines ;
Vois. Un ciel cuivré d’automne Et, sous ce ciel presque roux, Un bois léthargique et doux, Des fleurs, et la mer bretonne. Les fleurs vont mourir ; le bois
Poète, dans les cœurs mettre un éc… Remuer une foule avec ses passions… Écrire sur l’airain ses moindres a… Faire luire son nom sur tous ceux… Courir en quatre pas du couchant à…
Les jours lumineux de nos fiançail… Les beaux jours que rien n’est ven… Mon cœur, ô mon cœur, comme tu tre… À leur souvenir ! Ô la triste vie, ô la vie amère,
J’ai besoin de silence... oh ! ne… J’écoute au fond de moi le murmure… Et j’entrevois au loin, sous les v… La Provence éclatante et chaude q… Un souffle amer, pesant, me traver…
En négligé galant, trônant dans so… La nouvelle épousée (elle est au m… Avec ses traits mutins et d’une gr… Regarde le mari qui vaque à son de… Aux pieds de son Omphale Hercule…
Sonnet XXIII. Si je pouvoy’ porter dedans le sei… Avec mon amitié celle que j’ayme a… Je ne me plongeroy au curieux souc… Qui dévore mes sens d’une ennuyeus…
Pour évoquer les jours défunts Il m’a suffi de quelques roses : J’ai respiré dans leurs parfums Tes lèvres closes. Je sais des jasmins d’occident
Ni tout noirs, ni tout verts, coul… D’espérances jamais en fleur, Les ifs balancent des colombes, Et cela réjouit les tombes. Elles éclatent, dans les ifs,
Contrerime XLIII. Ainsi, ce chemin de nuage, Vous ne le prendrez point, D’où j’ai vu me sourire au loin Votre brillant mirage ?
Bénis soient tes crayons, ô toi, j… Qui de nos Rosalba suivant déjà l… À mes yeux consolés retraces Avec tant d’élégance et de fidélit… Celle qui m’adoucit ma triste céci…
La Conscience voit dans nous Comme le chat dans les ténèbres. Tous ! les obscurs et les célèbres… L’impie et le moine à genoux, Nous cachons en vain nos dessous
Ta sagesse, grand Dieu, dans tes… Débrouilla le chaos ; Et fixant sur son poids la terre b… La sépara des flots. Par-là, son sein fécond, de fleurs…
C’étaient trois matelots de Groix… Ils étaient partis tous les trois Pêcher la sole : Les pauvres garçons n’avaient pas Plus de sextant que de compas
N’est-ce point sans raison que ces… Etre sur les humains respectés en… Car ils sont demi-dieux, puisque l… Leur louable excrément de substanc… Et si vous adorez un ciboire pour…
Un bon mari, sa femme et deux joli… Coulaient en paix leurs jours dans… Où, paisibles comme eux, vécurent… Ces époux, partageant les doux soi… Cultivaient leur jardin, recueilla…
HÉRITAGE Je pars et je vous laisse ces sile… Silences des flammes et des rigueu… Qui précédent rêves et nostalgies… vaines alternatives
Sur l’éloignement prochain de la c… La Roche, ou de la vicomtesse d’A… 1608. Le dernier de mes jours est dessus… Celle dont mes ennuis avaient leur…
Se glisser dans ce néant fécond, Chevalier méritant et servant, Où le silence est le compagnon, Habile à endormir des tourments, Qui impatientent la chair de leur…
J’ai toujours cru qu’on était deux… qu’on habitait deux maisons, l’une… Habiter deux maisons, c’est vivre… habiter deux maisons, c’est vivre… habiter deux maisons, c’est ne viv…
Oh ! quand la Mort, que rien ne s… Nous prendra tous les deux dans un… Et jettera sur nous le manteau de… Puissions-nous reposer sous deux p… Puissent les fleurs de rose aux pa…
Les marins ont dit aux oiseaux de… Nous allons bientôt partir pour l’… Quand le vent du Nord sera moins… Et quand le printemps fleurira la… Et les bons oiseaux leur ont répon…
Parmi les marbres qu’on renomme Sous le ciel d’Athène ou de Rome, Je prends le plus pur, le plus bla… Je le taille et puis je l’étale Dans ta pose d’Horizontale
Nous sommes partis ce matin, Sans savoir où, pédétentin, Au diable ! J’en étais moi-même effaré, Tant la route avait un air e–
Tant de fois s’appointer, tant de… Tant de fois rompre ensemble et pu… Tantost blasmer Amour et tantost… Tant de fois se fuyr, tant de fois… Tant de fois se monstrer, tant de…
Cher d’Aigremont, d’où te vient,… Ce mal effréné, dont la rage Au grand galop suit ton rapide ess… Et pour qui, t’éloignant de ton do… Tu te mets en pèlerinage
Tableau VI. Dans cette alcôve solitaire Sans doute habite le repos : Voyons. Mais ces doubles rideaux Semblent fermés par le mystère ;
Vous mîtes votre bras adroit, Un soir d’été, sur mon bras...gauc… J’aimerai toujours cet endroit, Un café de la Rive-Gauche ; Au bord de la Seine, à Paris :
Voici le frais matin, mais tout so… Les arbres sont rêveurs dans l’imm… La nuit trace au fusain des tablea… Couvrira d’un pastel sublime, la c… Les oiseaux ont encore la tête sou…
Fable VI, Livre IV. Or çà, mes amis, essayons De vous redire en vers tout ce que… Disait naguère en prose, en voyant… Porter jusqu’à six pas la lumière…
Tra la la la la lère ! Les arbres sont contents, Les flots dansent, la terre A tout au plus vingt ans. La nature palpite
Rappelez-vous ces jours heureux, Où mon cœur crédule et sincère Vous présenta ses premiers vœux. Combien alors vous m’étiez chère ! Quels transports ! quel égarement…
Stances au Roi Henri Le Grand. 1610. À la fin tant d’amants, dont les â… Languissent nuit et jour, Verront sur leur auteur leurs pein…
L’extraordinaire téléphonie du feu… La pluie, c’est la manière rageuse… Où a-t-on pris que la pluie tombe… C’est le courage des hommes qui es… La pluie est toujours de tout cœur…
Sous le rideau de pourpre et son r… Du lit encourtiné tu délaisses la… Car il est déjà tard et ta vitre s… Aux rayons scintillants que darde… Eh quoi ! Tu n’es pas même en ce…
Une année entière Cela fait une année entière que j’… Une précieuse année dans ma vie, Mon talent qui lentement progresse… Et qui en quantité jamais ne cesse…
« Embarque, les amis ! c’est diman… —La Dame jeanne ici !—Pousse.—Do… —As-tu le pain ?—Bon ça !—Garçon,… Le ciel est comme un champ plein d… N’est-ce pas, paysans qui, le same…
Source éternelle de lumière, Trinité souveraine et très simple… Le visible soleil va finir sa carr… Fais luire dans nos cœurs l’invisi… Qu’au doux concert de tes louanges
Le percepteur trouve qu’on tarde ; Il veut être payé ce soir. —J’ai quelques sous, mais je les g… Pour vous acheter du pain noir. Si je n’en porte à votre mère,