" Les chansons des rues et des bois (1865)"
#ÉcrivainsFrançais
Tu savais bien qu’un jour il faudr… Mais tu n’imaginais ni Séjan, ni… Tu te croyais de ceux que la haine… Frappe furtivement d’un coup de fo… Tu t’étais figuré qu’on te renvers…
J’aime Chelles et ses cressonnièr… Et le doux tic-tac des moulins Et des coeurs, autour des meunière… Quant aux blancs meuniers, je les… Les meunières aussi sont blanches…
Au poète Mérante. Ami, viens me rejoindre. Les bois sont innocents. Il est bon de voir poindre L’aube des paysans.
Aimons toujours ! Aimons encore ! Quand l’amour s’en va, l’espoir fu… L’amour, c’est le cri de l’aurore, L’amour c’est l’hymne de la nuit. Ce que le flot dit aux rivages,
Oui, duc, nous sommes beaux, et no… Dans les yeux, et l’esprit sur le… Car il faut bien que tout, même le… Bref, après avoir eu la fièvre et… Après avoir aimé fort peu, beaucou…
C’est l’être extrême. Dieu, c’est le jour sans borne et… Lui, l’incommensurable, il n’a poi… Il ne se venge pas, il ne pardonne… Son baiser éternel ignore la morsu…
Ô vous que votre âge défend, Riez ! tout vous caresse encore. Jouez ! chantez ! soyez l’enfant ! Soyez la fleur ; soyez l’aurore ! Quant au destin, n’y songez pas.
Heureux l’homme, occupé de l’étern… Qui, tel qu’un voyageur qui part d… Se réveille, l’esprit rempli de rê… Et, dès l’aube du jour, se met à l… A mesure qu’il lit, le jour vient…
Nain qui me railles, Gnome aperçu Dans les broussailles, Ailé, bossu ; Face moisie,
Dans le parc froid et superbe, Rien de vivant ne venait ; On comptait les brins d’une herbe Comme les mots d’un sonnet. Plus de danse, plus de ronce ;
On a peur, tant elle est belle ! Fût-on don Juan ou Caton. On la redoute rebelle ; Tendre, que deviendrait-on ? Elle est joyeuse et céleste !
Je veille, et nuit et jour mon fro… Ma joue en pleurs ruisselle, Depuis qu’Albaydé dans la tombe a… Ses beaux yeux de gazelle. Car elle avait quinze ans, un sour…
Ô peuple ! sous ce crâne où rien n… Sous l’auguste sourcil morose et v… Du tribun et du cénobite, Sous ce front dont un jour les rév… Feront en l’entr’ouvrant sortir le…
Oh ! quand je dors, viens auprès d… Comme à Pétrarque apparaissait La… Et qu’en passant ton haleine me to… Soudain ma bouche S’entrouvrira !
Le chasseur songe dans les bois À des beautés sur l’herbe assises, Et dans l’ombre il croit voir parf… Danser des formes indécises. Le soldat pense à ses destins