"Dernière Gerbe (Posthume, 1902)"
#ÉcrivainsFrançais
Il neigeait. On était vaincu par… Pour la première fois l’aigle bais… Sombres jours ! l’empereur revenai… Laissant derrière lui brûler Mosc… Il neigeait. L’âpre hiver fondait…
Sur la terre, tantôt sable, tantôt… L’un à l’autre liés en longue cara… Echangeant leur pensée en confuses… Emmenant avec eux les lois, les fa… Les esprits, voyageurs éternels, s…
Ô temps miraculeux ! ô gaîtés homé… Ô rires de l’Europe et des deux A… Croûtes qui larmoyez ! bons dieux… Qui saignez dans vos coins ! madon… Phénomènes vivants ! ô choses inou…
Quand cette noble femme eut touché… Proscrite et fugitive, hélas ! mai… Emportant son grand coeur, sa tris… Et ses enfants, tout son trésor, À ce port de l’exil la voyant arri…
II. Mais qu’importe ! l’herbe est vert… Et c’est l’été ! Ne pensons, Jeanne qu’à l’ombre entrouverte, Qu’aux parfums et qu’aux chansons.
La femelle ? elle est morte. Le mâle ? un chat l’emporte Et dévore ses os. Au doux nid qui frissonne Qui reviendra ? personne.
Mon âme est faite ainsi que jamais… Ni l’homme, quels qu’ils soient, n… Toujours mon cœur, qui n’a ni bibl… Dédaigna le sophiste et brava le t… Je suis sans épouvante étant sans…
Ô sainte horreur du mal ! Devoir f… Quand Virgile suspend la chèvre a… Quand Lucrèce revêt de feuilles l… Quand Ennius compare au satyre co… Le bouc passant sa tête à travers…
II. Ma fille, va prier !– D’abord, su… Qui berça tant de nuits ta couche… Pour celle qui te prit jeune âme d… Et qui te mit au monde, et depuis,…
Si vous continuez d’être ainsi tou… Dans notre air étouffant, Si je vous vois entrer dans mon om… Moi vieillard, vous enfant ; Si je vois de nos jours se confond…
Oh ! laissez-moi ! c’est l’heure o… Cache un front inégal sous un cerc… L’heure où l’astre géant rougit et… Le grand bois jaunissant dore seul… On dirait qu’en ces jours où l’aut…
Ce qu’on appelle Charte ou Consti… C’est un antre qu’un peuple en rév… Creuse dans le granit, abri sûr et… Joyeux, le peuple enferme en cette… Ses conquêtes, ses droits, payés d…
Prêtre, ta messe, écho des feux de… Est une chose impie. Derrière toi, le bras ployé sous l… Rit la mort accroupie. Prêtre, on voit frissonner, aux ci…
J’ai vu pendant trois jours de hai… L’eau refléter des feux et charrie… Dans une grande et noble ville. Le tisserand, par l’ombre et la fa… De son dernier métier brûlé sur le…
On lit dans les Annales de la pro… « Une lettre de Hong-Kong (Chine… 1832, nous annonce que M. Bonnard… Tong-King, a été décapité pour la… Ce nouveau martyr était né dans le…