Dernière Gerbe (Posthume, 1902)
#ÉcrivainsFrançais
Ami, j’ai quitté vos fêtes. Mon esprit, à demi-voix, Hors de tout ce que vous faites, Est appelé par les bois. J’irai, loin des murs de marbre,
Lorsque j’étais encore un tout jeu… Et que j’allais entrer dans la lic… Sombre arène où plus d’un avant mo… L’âpre Muse aux regards mystérieu… —Tu pars ; mais quand le Cid se m…
Etait-ce un rêve ? étais-je éveill… Un homme,—était-il grec, juif, chi… Un membre du parti de l’ordre, vér… Et grave, me disait : « Cette mor… Frappant ce charlatan, anarchiste…
Jules, votre château, tour vieille… Se mire dans la Loire, à l’endroi… Sous Blois, élargissant son splen… Comme une mère presse un enfant su… En lui parlant tout bas d’une voix…
J’aime les soirs sereins et beaux,… Soit qu’ils dorent le front des an… Ensevelis dans les feuillages ; Soit que la brume au loin s’allong… Soit que mille rayons brisent dans…
Mes poèmes ! soyez des fleuves ! Allez en vous élargissant ! Désaltérez dans les épreuves Les coeurs saignants, les âmes veu… Celui qui monte ou qui descend.
Que faites-vous, Seigneur ? à quo… À quoi bon l’eau du fleuve et l’éc… Les prés ? les ruisseaux purs qui… Et, sur les coteaux verts dont s’e… Les immenses troupeaux aux féconde…
Le chasseur songe dans les bois À des beautés sur l’herbe assises, Et dans l’ombre il croit voir parf… Danser des formes indécises. Le soldat pense à ses destins
Puisque nous avons seize ans, Vivons, mon vieux camarade, Et cessons d’être innocents ; Car c’est là le premier grade. Vivre c’est aimer. Apprends
Elle fait au milieu du jour son pe… Car l’enfant a besoin du rêve plus… Cette terre est si laide alors qu’… L’enfant cherche à revoir Chérubi… Ses camarades, Puck, Titania, les…
Une sorte de verve étrange, point… Point sourde, éclate et fait du pr… Tout parle et tout écoute et tout… Et l’antre est une bouche et la so… L’oiseau regarde ému l’oiselle int…
Il neigeait. On était vaincu par… Pour la première fois l’aigle bais… Sombres jours ! l’empereur revenai… Laissant derrière lui brûler Mosc… Il neigeait. L’âpre hiver fondait…
L’aube naît, et ta porte est close… Ma belle, pourquoi sommeiller ? À l’heure où s’éveille la rose Ne vas-tu pas te réveiller ? Ô ma charmante,
Ô drapeau de Wagram ! ô pays de V… Puissance, liberté, vieil honneur… Principes, droits, pensée, ils fon… De toute cette gloire un vaste aba… Toute leur confiance est dans leur…
Les nuages volaient dans la lueur… Noir troupeau que le vent lugubre… Et dans la profondeur blême au-des… Si bas que tout mon être en haleta… J’aperçus un sommet par une déchir…