Dernière Gerbe (Posthume, 1902)
#ÉcrivainsFrançais
Mon bras pressait ta taille frêle Et souple comme le roseau ; Ton sein palpitait comme l’aile D’un jeune oiseau. Longtemps muets, nous contemplâmes
Vous qui pleurez, venez à ce Dieu… Vous qui souffrez, venez à lui, ca… Vous qui tremblez, venez à lui, ca… Vous qui passez, venez à lui, car…
Sois avare du moindre écart d’honn… Sois juste en détail. Voir des de… Mentir pour un plaisir, tricher po… Cela ne te fait rien perdre en ta… Eh bien, prends garde. Tout finit…
Oh ! quand je dors, viens auprès d… Comme à Pétrarque apparaissait La… Et qu’en passant ton haleine me to… Soudain ma bouche S’entrouvrira !
Tout est lumière, tout est joie, L’araignée au pied diligent Attache aux tulipes de soie Ses rondes dentelles d’argent. La frissonnante libellule
Prêtre, ta messe, écho des feux de… Est une chose impie. Derrière toi, le bras ployé sous l… Rit la mort accroupie. Prêtre, on voit frissonner, aux ci…
Comme une aumône, enfant, donne do… À ton père, à ta mère, aux pères d… Donne au riche à qui Dieu refuse… Donne au pauvre, à la veuve, au cr… Fais en priant le tour des misères…
Pourquoi donc s’en est-il allé, le… Ils viennent un moment nous faire… Puis partent. Ces enfants, que no… Sont à quelqu’un qui n’est pas nou… Tu ne les vois donc pas, vieillard…
Tout enfant, tu dormais près de mo… Comme un petit Jésus assoupi dans… Ton pur sommeil était si calme et… Que tu n’entendais pas l’oiseau ch… Moi, pensif, j’aspirais toute la d…
Je rêvais dans un grand cimetière… De mon âme et des morts j’écoutais… Parmi les fleurs de l’herbe et les… Dieu veut que ce qui naît sorte de… Et l’ombre m’emplissait.
Le lion dort, seul sous sa voûte. Il dort de ce puissant sommeil De la sieste, auquel s’ajoute, Comme un poids sombre, le soleil. Les déserts, qui de loin écoutent,
Voyez-vous, un parfum éveille la p… Repliez, belle enfant par l’aube c… Cet éventail ailé, pourpre, or et… Qui tremble dans vos mains comme u… Et puis écoutez-moi. – Dieu fait…
Toujours, même en un désastre, Les yeux étaient éblouis, Le grand Louis, c’était l’astre ; Dieu, c’était le grand Louis. Bossuet était fort pleutre,
Contempler dans son bain sans voil… Une fille aux yeux innocents ; Suivre de loin de blanches voiles… Voir au ciel briller les étoiles Et sous l’herbe les vers luisants…
Charle ! Charle ! ô mon fils ! qu… Ah ! tout fuit ! rien ne dure ! Tu t’es évanoui dans la grande cla… Qui pour nous est obscure. Charles, mon couchant voit périr t…