Dernière Gerbe (Posthume, 1902)
#ÉcrivainsFrançais
Elle habite en soupirant La mansarde mitoyenne. Parfois sa porte, en s’ouvrant, Pousse le coude à la mienne. Elle est fière ; parlons bas.
Sur l’effrayante falaise, Mur par la vague entrouvert, Roc sombre où fleurit à l’aise Un charmant petit pré vert, Ami, puisque tu me laisses
Chantez ! chantez ! jeune inspirée… La femme qui chante est sacrée Même aux jaloux, même aux pervers… La femme qui chante est bénie ! Sa beauté défend son génie.
À quoi je songe ?—Hélas ! loin du… Enfants, je songe à vous ! à vous,… Espoir de mon été déjà penchant et… Rameaux dont, tous les ans, l’ombr… Douces âmes à peine au jour épanou…
Qu’était-ce que l’enfant ? qu’étai… Je l’ignorais. C’était la saison… Qui nous enchante ; et n’a qu’un d… Avril. De ma mansarde, entr’ouver… Je regardais, à l’heure où le jour…
Quand tout se fait petit, femmes,… En vain, aux murs sanglants accroc… Ils ont ouvert le bal et la danse… Devant ces scélérats transformés e… Vous haussez,—châtiment !—vos char…
Oui, duc, nous sommes beaux, et no… Dans les yeux, et l’esprit sur le… Car il faut bien que tout, même le… Bref, après avoir eu la fièvre et… Après avoir aimé fort peu, beaucou…
¡ Oh ! votre oeil est timide et vo… Mais quoique, par pudeur ou par pi… Vous teniez secrète votre âme, Quand du souffle d’en haut votre c… Votre coeur, comme un feu sous la…
Qu’es-tu ? quoi, tu descends de là… Quoi ! toi, le plomb, le feu, la m… Reptile de la guerre au sillon tor… Quoi ! toi, l’assassinat cynique e… Que les princes du fond des nuits…
Une de plus que les muses ; Elles sont DIX. On croirait, Quand leurs jeunes voix confuses Bruissent dans la forêt, Entendre, sous les caresses
Moi, que je sois royaliste ! C’est à peu près comme si Le ciel devait rester triste Quand l’aube a dit : Me voici ! Un roi, c’est un homme équestre,
La sœur. Qu’avez-vous, qu’avez-vous, mes fr… Vous baissez des fronts soucieux. Comme des lampes funéraires, Vos regards brillent dans vos yeux…
Approchez-vous. Ceci, c’est le ta… Cela hurle en grinçant un benedica… C’est laid, c’est vieux, c’est noi… Pères fouetteurs du siècle, à gran… Ils nous mènent au ciel. Ils font…
Ô Georges, tu seras un homme.—Tu… A qui tu dois ton coeur, à qui tu… Ce que ta voix doit dire au peuple… Et je t’écouterai dans ma tombe pr… Songe que je suis là ; songe que j…
Temps futurs ! vision sublime ! Les peuples sont hors de l’abîme. Le désert morne est traversé. Après les sables, la pelouse ; Et la terre est comme une épouse,