Dernière Gerbe (Posthume, 1902)
#ÉcrivainsFrançais
Au poète Mérante. Ami, viens me rejoindre. Les bois sont innocents. Il est bon de voir poindre L’aube des paysans.
Ma dague d’un sang noir à mon côté… Et ma hache est pendue à l’arçon d… J’aime le vrai soldat, effroi de… Son turban évasé rend son front pl… Il baise avec respect la barbe de…
Donc, vieux passé plaintif, toujou… Nous criant :—Pourquoi donc est-o… Qu’êtes-vous devenus ? Dites, ave… Quel pacte avez-vous fait ? Quel… Nous questionnant, sombre et de ra…
Je disais :—Ces soldats ont la tê… Il va leur ouvrir des chemins. Le peuple aime la poudre, et quand… La France chante et bat des mains… La guerre est une pourpre où le me…
L’hiver blanchit le dur chemin Tes jours aux méchants sont en pro… La bise mord ta douce main ; La haine souffle sur ta joie. La neige emplit le noir sillon.
Tout est doux et clément ! astres… Tout ce que nous suivons de nos ye… Tient de Dieu sa clarté. Il est dans les soleils comme il e… L’atome est plein de gloire, et le…
Enfin, mort triomphant, il vit sa… Et l’océan rendit son cercueil à l… L’homme, depuis douze ans, sous le… Reposait, par l’exil et par la mor… En paix !—Quand on passait près d…
Vieux lierre, frais gazon, herbe,… Eglise où l’esprit voit le Dieu q… Mouches qui murmurez d’ineffables… À l’oreille du pâtre assoupi dans… Vents, flots, hymne orageux, choeu…
Fuis l’éden des anges déchus ; Ami, prends garde aux belles fille… Redoute à Paris les fichus, Redoute à Madrid les mantilles. Tremble pour tes ailes, oiseau,
Canaris ! Canaris ! pleure ! cent… Pleure ! Une flotte entière ! – O… Où donc était ta main hardie ? Se peut-il que sans toi l’ottoman… Pleure ! comme Crillon exilé d’un…
La salle est magnifique et la tabl… Toujours par quelque bout le banqu… Un magique banquet, sans cesse amo… Dans l’or et le cristal et l’argen… A cette table auguste, où siègent…
Victoire ! il était temps, prince,… Les filles d’opéra manquaient de p… Les révolutions apportent de l’enn… Aux Jeannetons d’hier, Pamélas d’… Dans don Juan qui s’effraie un Ha…
IL semblait grelotter, car la bis… C’était, sous un amas de rameaux s… Une pauvre statue, au dos noir, au… Un vieux faune isolé dans le vieux… Qui, de son front penché touchant…
Espère, enfant ! demain ! et puis… Et puis toujours demain ! croyons… Espère ! et chaque fois que se lèv… Soyons là pour prier comme Dieu p… Nos fautes, mon pauvre ange, ont c…
Ô peuple ! sous ce crâne où rien n… Sous l’auguste sourcil morose et v… Du tribun et du cénobite, Sous ce front dont un jour les rév… Feront en l’entr’ouvrant sortir le…