Dernière Gerbe (Posthume, 1902)
#ÉcrivainsFrançais
Rire étant si jolie, C’est mal. Ô trahison D’inspirer la folie, En gardant la raison ! Rire étant si charmante !
(Pour Jeanne seule.) II. Jeanne chante ; elle se penche Et s’envole ; elle me plaît ; Et, comme de branche en branche,
Avant que mes chansons aimées, Si jeunes et si parfumées, Du monde eussent subi l’affront, Loin du peuple ingrat qui les foul… Comme elles fleurissaient en foule…
Trois chevaux, qu’on avait attaché… Causaient. L’un, coureur leste à la croupe de… Valait cent mille francs, était va… Et, tout harnaché d’or, s’écriait…
Adieu, patrie ! L’onde est en furie. Adieu, patrie ! Azur ! Adieu, maison, treille au fruit mû…
À quoi pensent ces flots, qui bais… Les flancs de ce rocher luisant co… Quoi donc ! n’ont-ils pas vu dans… Que ce roc, dont le pied déchire l… A sur sa tête un fort, ceint de bl…
C’est la nuit ; la nuit noire, ass… L’ombre immense élargit ses ailes… Dans vos joyeux palais gardés par… Dans vos lits de velours, de damas… Sous vos chauds couvre-pieds de ma…
Quand la lune apparaît dans la bru… Quand l’ombre émue a l’air de retr… Lorsque le soir emplit de frissons… Les pâles ténèbres des bois, Quand le boeuf rentre avec sa cloc…
Les mères ont senti tressaillir le… Les lourds caissons chargés de boî… Courent, et l’on dirait qu’ils bon… Le peuple de Paris, pensif, les s… Et s’en va par les quais vers les…
Une tempête Approchait, et je vis, en relevant… Un grand nuage obscur posé sur l’h… Aucun tonnerre encor ne grondait ;… Frissonnait près de moi ; les bran…
¡ Oh ! votre oeil est timide et vo… Mais quoique, par pudeur ou par pi… Vous teniez secrète votre âme, Quand du souffle d’en haut votre c… Votre coeur, comme un feu sous la…
Ami, vous revenez d’un de ces long… Qui nous font vieillir vite, et no… Au sortir du berceau. De tous les océans votre course a… Hélas ! et vous feriez une ceintur…
Aux environs de Paris. Midi chauffe et sèche la mousse ; Les champs sont pleins de tambouri… On voit dans une lueur douce Des groupes vagues et sereins.
« Oh ! disaient les peuples du mon… Les derniers temps sont-ils venus… Nos pas, dans une nuit profonde, Suivent des chemins inconnus. Où va-t-on ? dans la nuit perfide,
Quand tu me parles de gloire, Je souris amèrement. Cette voix que tu veux croire, Moi, je sais bien qu’elle ment. La gloire est vite abattue ;