Dernière Gerbe (Posthume, 1902)
#ÉcrivainsFrançais
Tu ne veux pas aimer, méchante ? Le printemps est triste, vois ; Entends-tu ce que l’oiseau chante Dans la sombre douceur des bois ? Sans l’amour rien ne reste d’Ève ;
Le poème éploré se lamente ; le dr… Souffre, et par vingt acteurs répa… Et la foule accoudée un moment s’a… Puis reprend : « Bah ! l’auteur e… Qui, sur de faux héros lançant de…
Oh ! je sais qu’ils feront des men… Pour s’évader des mains de la Vér… Qu’ils nieront, qu’ils diront : ce… Mais, n’est-il pas vrai, Dante, E… Jamais, du poignet des poètes,
Millions, millions, et millions d’… Je suis, dans l’ombre affreuse et… La splendide forêt des constellati… C’est moi qui suis l’amas des yeux… L’épaisseur inouïe et morne des lu…
Enfant ! si j’étais roi, je donner… Et mon char, et mon sceptre, et mo… Et ma couronne d’or, et mes bains… Et mes flottes, à qui la mer ne pe… Pour un regard de vous !
C’est la nuit ; la nuit noire, ass… L’ombre immense élargit ses ailes… Dans vos joyeux palais gardés par… Dans vos lits de velours, de damas… Sous vos chauds couvre-pieds de ma…
Au fond du parc qui se délabre, Vieux, désert, mais encor charmant Quand la lune, obscur candélabre, S’allume en son écroulement, Un moineau-franc, que rien ne gêne…
Sachez qu’hier, de ma lucarne, J’ai vu, j’ai couvert de clins d’y… Une fille qui dans la Marne Lavait des torchons radieux. Près d’un vieux pont, dans les sau…
Si je n’étais captive, J’aimerais ce pays, Et cette mer plaintive, Et ces champs de maïs, Et ces astres sans nombre,
Viens, mon George. Ah ! les fils… Ce sont de jeunes voix matinales q… Ils sont dans nos logis lugubres l… Des roses, du printemps, de la vie… Leur rire nous attire une larme au…
Un jour au mont Atlas les colline… Dirent : Vois nos prés verts, voi… Où vient la jeune fille, errante e… Chanter, rire, et rêver après qu’e… Nos pieds que l’océan baise en gro…
Je me fais paysan comme eux. Cela… Non. Le cercle où chacun se courb… L’homme tissant la paille et la fe… Où le travail fait grave et doux c… Le soir, près du foyer aux lueurs…
Oh ! vous dont le travail est joie… Vous qui n’avez pas d’autre proie Que les parfums, souffles du ciel, Vous qui fuyez quand vient décembr… Vous qui dérobez aux fleurs l’ambr…
Un mois après, cet homme allait à… Il entra le front haut ; la myrrhe… Brûlaient ; les tours vibraient so… L’archevêque était là, de gloire r… Sa chape avait été taillée en un s…
Laissons le glaive à Rome et le s… Ne faisons pas saisir, trop pressé… Par le spectre Brutus le brigand… Gardons ce misérable au sinistre a… Vous serez satisfaits, je vous le…